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L'impensé numérique, Tome 2, Interprétations critiques et logiques pragmatiques de l’impensé / sous la direction de Pascal Robert

LivresAuteur principal: Robert, Pascal, 1962-...., Direct. PublicationLangue: français.Éditeur : [Paris] : Éditions des Archives contemporaines • C 2020Description : 1 volume (276 p.) : ill., couv. ill. ; 24 cmISBN: 978-2-8130-0357-7.A pour autre édition sur un support différent : ˜L'œimpensé numérique, Tome 2, Interprétations critiques et logiques pragmatiques de l’impensé, sous la direction de Pascal Robert, 2020, [Paris], Éditions des Archives contemporaines, Etudes des sciences et Histoire des techniques, 978-2-8130-0357-7Résumé : "Ce deuxième tome de l'impensé numérique, qui vient compléter le premier tome paru en 2016, participe au développement d'une pensée critique du numérique que le directeur de cet ouvrage collectif a engagée voilà 25 ans maintenant. Il marque en quelque sorte un anniversaire, celui d'une réflexion au long cours sur l'informatisation de la société. Ce temps long de la recherche se révèle, notamment, dans la première partie qui vise à élaborer, reprendre et affiner le cadre conceptuel de ce travail.On y revient, à nouveaux frais, sur les notions d'impensé informatique et numérique, on y présente les notions de "glissement de la prérogative politique" (GPP), qui souligne la prise en main par des acteurs privés de prérogatives jusque là dévolues au politique et de "gestionnarisation", qui désigne le processus qui met en avant la technique (gestion et numérique) et ses catégories au détriment des activités qui doivent s'y adapter.Ce travail de construction théorique, qui mobilise aussi les notions de confiance, d'usage, d'imaginaire et de reconnaissance, s'est déployé sur une bonne quinzaine d'année. Nous n'avons pas voulu supprimer cette épaisseur temporelle, qui fait pleinement partie du travail de recherche lui-même. Les deuxième et troisième parties font le point sur ce que l'on peut appeler une pragmatique de l'impensé : à savoir, comment il s'installe très concrètement aussi bien dans le mode de fonctionnement et d'architecturation d'internet, que dans nos plateformes et dans la manière dont elles transforment le jeu médiatique, à travers, également, l'instauration d'une nouvelle monnaie (le Bitcoin) et de son support technique (la blockchain) ou, enfin, par le biais du big data.L'impensé, en ce sens, n'est pas seulement un effet de discours, il est aussi un effet, pratique, de structuration du réel qui a pour conséquence de fermer des espaces de discutabilité. Ce qui est vrai à l'échelle stratégique de la deuxième partie l'est tout autant à l'échelle tactique, plus locale, qu'adopte la troisième partie : car l'impensé est tout autant au travail dans les discours performatifs de l'éducation, dans celui de la vulgarisation technique de l'informatique que dans ceux qui structurent les espaces numériques de la culture.Un dernier texte ouvre sur une proposition technique qui s'appuie sur une réflexion critique, afin de montrer que celle-ci n'est pas seulement négative ou supposément technophobe, mais qu'elle peut également nourrir un dispositif technique innovant. La conclusion s'interroge sur la persistance des conditions de possibilité du développement d'une véritable posture critique face à ceux que l'on peut appeler les impenseurs.Elle offre également un petit kit pédagogique de présentation de l'impensé, du GPP et de la gestionnarisation pour que la critique argumentée puisse, peut être, être mieux entendue. Ce deuxième tome de l'impensé numérique, qui vient compléter le premier tome paru en 2016, participe au développement d'une pensée critique du numérique que le directeur de cet ouvrage collectif a engagée voilà 25 ans maintenant. Il marque en quelque sorte un anniversaire, celui d'une réflexion au long cours sur l'informatisation de la société. Ce temps long de la recherche se révèle, notamment, dans la première partie qui vise à élaborer, reprendre et affiner le cadre conceptuel de ce travail.On y revient, à nouveaux frais, sur les notions d'impensé informatique et numérique, on y présente les notions de "glissement de la prérogative politique" (GPP), qui souligne la prise en main par des acteurs privés de prérogatives jusque là dévolues au politique et de "gestionnarisation", qui désigne le processus qui met en avant la technique (gestion et numérique) et ses catégories au détriment des activités qui doivent s'y adapter.Ce travail de construction théorique, qui mobilise aussi les notions de confiance, d'usage, d'imaginaire et de reconnaissance, s'est déployé sur une bonne quinzaine d'année. Nous n'avons pas voulu supprimer cette épaisseur temporelle, qui fait pleinement partie du travail de recherche lui-même. Les deuxième et troisième parties font le point sur ce que l'on peut appeler une pragmatique de l'impensé : à savoir, comment il s'installe très concrètement aussi bien dans le mode de fonctionnement et d'architecturation d'internet, que dans nos plateformes et dans la manière dont elles transforment le jeu médiatique, à travers, également, l'instauration d'une nouvelle monnaie (le Bitcoin) et de son support technique (la blockchain) ou, enfin, par le biais du big data.L'impensé, en ce sens, n'est pas seulement un effet de discours, il est aussi un effet, pratique, de structuration du réel qui a pour conséquence de fermer des espaces de discutabilité. Ce qui est vrai à l'échelle stratégique de la deuxième partie l'est tout autant à l'échelle tactique, plus locale, qu'adopte la troisième partie : car l'impensé est tout autant au travail dans les discours performatifs de l'éducation, dans celui de la vulgarisation technique de l'informatique que dans ceux qui structurent les espaces numériques de la culture.Un dernier texte ouvre sur une proposition technique qui s'appuie sur une réflexion critique, afin de montrer que celle-ci n'est pas seulement négative ou supposément technophobe, mais qu'elle peut également nourrir un dispositif technique innovant. La conclusion s'interroge sur la persistance des conditions de possibilité du développement d'une véritable posture critique face à ceux que l'on peut appeler les impenseurs.Elle offre également un petit kit pédagogique de présentation de l'impensé, du GPP et de la gestionnarisation pour que la critique argumentée puisse, peut être, être mieux entendue. " [4è de couverture]Sujet - Nom commun: Société numérique 1970- | Technologies de l'information et de la communication Voir dans le SUDOC
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Bibliogr. en fin de chapitres. Notes bibliogr.

"Ce deuxième tome de l'impensé numérique, qui vient compléter le premier tome paru en 2016, participe au développement d'une pensée critique du numérique que le directeur de cet ouvrage collectif a engagée voilà 25 ans maintenant. Il marque en quelque sorte un anniversaire, celui d'une réflexion au long cours sur l'informatisation de la société. Ce temps long de la recherche se révèle, notamment, dans la première partie qui vise à élaborer, reprendre et affiner le cadre conceptuel de ce travail.On y revient, à nouveaux frais, sur les notions d'impensé informatique et numérique, on y présente les notions de "glissement de la prérogative politique" (GPP), qui souligne la prise en main par des acteurs privés de prérogatives jusque là dévolues au politique et de "gestionnarisation", qui désigne le processus qui met en avant la technique (gestion et numérique) et ses catégories au détriment des activités qui doivent s'y adapter.Ce travail de construction théorique, qui mobilise aussi les notions de confiance, d'usage, d'imaginaire et de reconnaissance, s'est déployé sur une bonne quinzaine d'année. Nous n'avons pas voulu supprimer cette épaisseur temporelle, qui fait pleinement partie du travail de recherche lui-même. Les deuxième et troisième parties font le point sur ce que l'on peut appeler une pragmatique de l'impensé : à savoir, comment il s'installe très concrètement aussi bien dans le mode de fonctionnement et d'architecturation d'internet, que dans nos plateformes et dans la manière dont elles transforment le jeu médiatique, à travers, également, l'instauration d'une nouvelle monnaie (le Bitcoin) et de son support technique (la blockchain) ou, enfin, par le biais du big data.L'impensé, en ce sens, n'est pas seulement un effet de discours, il est aussi un effet, pratique, de structuration du réel qui a pour conséquence de fermer des espaces de discutabilité. Ce qui est vrai à l'échelle stratégique de la deuxième partie l'est tout autant à l'échelle tactique, plus locale, qu'adopte la troisième partie : car l'impensé est tout autant au travail dans les discours performatifs de l'éducation, dans celui de la vulgarisation technique de l'informatique que dans ceux qui structurent les espaces numériques de la culture.Un dernier texte ouvre sur une proposition technique qui s'appuie sur une réflexion critique, afin de montrer que celle-ci n'est pas seulement négative ou supposément technophobe, mais qu'elle peut également nourrir un dispositif technique innovant. La conclusion s'interroge sur la persistance des conditions de possibilité du développement d'une véritable posture critique face à ceux que l'on peut appeler les impenseurs.Elle offre également un petit kit pédagogique de présentation de l'impensé, du GPP et de la gestionnarisation pour que la critique argumentée puisse, peut être, être mieux entendue. Ce deuxième tome de l'impensé numérique, qui vient compléter le premier tome paru en 2016, participe au développement d'une pensée critique du numérique que le directeur de cet ouvrage collectif a engagée voilà 25 ans maintenant. Il marque en quelque sorte un anniversaire, celui d'une réflexion au long cours sur l'informatisation de la société. Ce temps long de la recherche se révèle, notamment, dans la première partie qui vise à élaborer, reprendre et affiner le cadre conceptuel de ce travail.On y revient, à nouveaux frais, sur les notions d'impensé informatique et numérique, on y présente les notions de "glissement de la prérogative politique" (GPP), qui souligne la prise en main par des acteurs privés de prérogatives jusque là dévolues au politique et de "gestionnarisation", qui désigne le processus qui met en avant la technique (gestion et numérique) et ses catégories au détriment des activités qui doivent s'y adapter.Ce travail de construction théorique, qui mobilise aussi les notions de confiance, d'usage, d'imaginaire et de reconnaissance, s'est déployé sur une bonne quinzaine d'année. Nous n'avons pas voulu supprimer cette épaisseur temporelle, qui fait pleinement partie du travail de recherche lui-même. Les deuxième et troisième parties font le point sur ce que l'on peut appeler une pragmatique de l'impensé : à savoir, comment il s'installe très concrètement aussi bien dans le mode de fonctionnement et d'architecturation d'internet, que dans nos plateformes et dans la manière dont elles transforment le jeu médiatique, à travers, également, l'instauration d'une nouvelle monnaie (le Bitcoin) et de son support technique (la blockchain) ou, enfin, par le biais du big data.L'impensé, en ce sens, n'est pas seulement un effet de discours, il est aussi un effet, pratique, de structuration du réel qui a pour conséquence de fermer des espaces de discutabilité. Ce qui est vrai à l'échelle stratégique de la deuxième partie l'est tout autant à l'échelle tactique, plus locale, qu'adopte la troisième partie : car l'impensé est tout autant au travail dans les discours performatifs de l'éducation, dans celui de la vulgarisation technique de l'informatique que dans ceux qui structurent les espaces numériques de la culture.Un dernier texte ouvre sur une proposition technique qui s'appuie sur une réflexion critique, afin de montrer que celle-ci n'est pas seulement négative ou supposément technophobe, mais qu'elle peut également nourrir un dispositif technique innovant. La conclusion s'interroge sur la persistance des conditions de possibilité du développement d'une véritable posture critique face à ceux que l'on peut appeler les impenseurs.Elle offre également un petit kit pédagogique de présentation de l'impensé, du GPP et de la gestionnarisation pour que la critique argumentée puisse, peut être, être mieux entendue. " 4è de couverture

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Koha version 24.05

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