La ville en planches : bande dessinée et mondes urbains / sous la direction de Pascal Robert / [textes de Julia Bonaccorsi, Magali Boudissa, Aymeric Landot... et al.]
LivresLangue: français.Éditeur : Paris : Hermann, DL 2021Description : 1 volume (202 pages) :
ill. en noir et coul., couv. ill. en coul. ;
24 cmISBN: 979-10-370-0836-7.Partie composante : La ville documentée par la bande dessinée, dialogue entre photographie et dessin dans "Photo de la favela" d'André Diniz, Julia Banaccorsi ; La bande dessinée au service de la fabrique de la ville ?, Nancy Ottaviano ; Un laboratoire des paysages urbains, la ville américaine, Aymeric Landot ; La ville n'est pas un décorum..., décor-actant, référentialité et politique urbaine du récit, Pascal Robert ; La ville dans la BD documentaire "Anne Franck au pays du manga", entre incommunication interculturelle et devoir de mémoire, Philippe Paolucci ; "3 secondes", la ville-lumière de Marc-Antoine Mathieu, Magali Boudissa ; "Fenêtrer" le monde urbain, le regard impliqué depuis le "New York" de Will Eisner, Jean-Michel Rampon ; De la marge à l'entre-case, Magali ToroRésumé : Contributions offrant une analyse des représentations de la ville dans la bande dessinée et une interrogation sur leurs liens. Deux grandes logiques se dégagent des approches proposées : l'une explore l'urbain comme un jeu de cadres, l'autre les interstices. [Electre 2022]La ville est actuellement une question vive. La bande dessinée s'en est emparée depuis longtemps. Pour autant, l'analyse de ses représentations bédéiques reste encore largement à investir et ce livre collectif ne sera qu'une pierre à un édifice qu'il faudra encore largement enrichir. La ville est un « objet » complexe, ou plutôt un complexe d'objets qui ne relèvent pas forcément de l'évidence : la bande dessinée, justement, en offre, si on accepte de la regarder avec attention, des objets inattendus comme l'incommunication ou un rayon lumineux, par exemple. Ce qui signifie aussi que ce livre porte moins sur la représentation de la ville en bande dessinée qu'il ne s'interroge sur leur relation. Parce que la bande dessinée peut, à sa manière, documenter la ville ou intervenir dans le processus même de sa production. Parce que, lorsqu'elle met en scène la ville, elle ne manque pas de questionner, sur un mode théorique, le statut de la ville dans un récit de bande dessinée : est-ce un simple décor, ou bien tout autre chose ? À quoi sert-elle dans la dynamique narrative ? Quel rôle joue-t-elle ? Parce que ville et bande dessinée peuvent partager la question de la marge ou de la fenêtre et nouer un dialogue à ce sujet. Il se dégage, dès lors, deux grandes logiques dans ces approches : l'une qui explore plutôt l'urbain comme un jeu de cadres et l'autre qui explore plutôt les interstices, le presque rien et le décalage. [4e de couverture]Sujet - Nom commun: Villes Dans les bandes dessinées Sujet - Forme: Urbanisme
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| Item type | Current library | Collection | Shelving location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds | |
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| Prêt normal | Enssib | Papier | Enseignants-chercheurs de l'Enssib | CHE rob (Browse shelf(Opens below)) | Available | 9200088 | |||
| Prêt normal | Enssib | Papier | Pôle Savoirs | 705 BD v (Browse shelf(Opens below)) | Available | 9200092 |
Autres auteurs : Nancy Ottaviano, Philippe Paolucci, Jean-Michel Rampon et Pascal Robert
Bibliographie en fin de chapitres. Notes bibliographiques
Contributions offrant une analyse des représentations de la ville dans la bande dessinée et une interrogation sur leurs liens. Deux grandes logiques se dégagent des approches proposées : l'une explore l'urbain comme un jeu de cadres, l'autre les interstices. Electre 2022
La ville est actuellement une question vive. La bande dessinée s'en est emparée depuis longtemps. Pour autant, l'analyse de ses représentations bédéiques reste encore largement à investir et ce livre collectif ne sera qu'une pierre à un édifice qu'il faudra encore largement enrichir. La ville est un « objet » complexe, ou plutôt un complexe d'objets qui ne relèvent pas forcément de l'évidence : la bande dessinée, justement, en offre, si on accepte de la regarder avec attention, des objets inattendus comme l'incommunication ou un rayon lumineux, par exemple. Ce qui signifie aussi que ce livre porte moins sur la représentation de la ville en bande dessinée qu'il ne s'interroge sur leur relation. Parce que la bande dessinée peut, à sa manière, documenter la ville ou intervenir dans le processus même de sa production. Parce que, lorsqu'elle met en scène la ville, elle ne manque pas de questionner, sur un mode théorique, le statut de la ville dans un récit de bande dessinée : est-ce un simple décor, ou bien tout autre chose ? À quoi sert-elle dans la dynamique narrative ? Quel rôle joue-t-elle ? Parce que ville et bande dessinée peuvent partager la question de la marge ou de la fenêtre et nouer un dialogue à ce sujet. Il se dégage, dès lors, deux grandes logiques dans ces approches : l'une qui explore plutôt l'urbain comme un jeu de cadres et l'autre qui explore plutôt les interstices, le presque rien et le décalage. 4e de couverture
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