Le devoir de résister : apologie de la désobéissance incivile / Candice Delmas ; traduit par Raphaëlle Théry

Réflexion sur la responsabilité face à l'injustice, l'obéissance à la loi et la désobéissance civile dans une société démocratique. L'auteure repense le concept d'obligation politique et questionne les moyens d'agir et de défendre une cause juste lorsque l'Etat de droit en ignore les enjeux. [Electre]Quelles sont nos responsabilités face à l’injustice ? Les philosophes considèrent généralement que les citoyens d’un État globalement juste doivent obéir à la loi, même lorsqu’elle est injuste, quitte à employer exceptionnellement la désobéissance civile pour protester. Les militants quant à eux, qu’ils luttent pour les droits civiques, contre les violences faites aux femmes ou pour le climat, jugent souvent que l’obligation première est résister à l’injustice. En revisitant le concept d’obligation politique, Candice Delmas montre que le devoir de résister a les mêmes fondements que le devoir d’obéir à la loi. Des formes de désobéissance incivile, de l’aide clandestine aux migrants aux fuites de documents non autorisés en passant par l’écosabotage ou les cyberattaques, peuvent parfois être justifiées, voire moralement requises, même dans des sociétés démocratiques. C'est par ces moyens illicites et incivils que les Freedom Riders ont dénoncé la ségrégation aux Etats-Unis, que #BlackLivesMatter a révélé les violences policières ou #MeToo l'ampleur des phénomènes de harcèlement et des féminicides. L’incivilité interpelle, accuse, rend l’indifférence impossible et force à prendre parti. Alors, qu'est-il légitime de faire pour défendre une cause juste dans un État de droit qui en ignore les enjeux? [Editeur]Sujet - Nom commun: Obligation politique -- États-Unis 2000- | Résistance politique -- États-Unis 2000- | Désobéissance civile -- États-Unis 2000- | Démocratie -- États-Unis 2000- | Militantisme -- États-Unis 2000-

Item type | Current library | Collection | Shelving location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds | |
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Prêt normal | Enssib | Papier | Pôle Savoirs | 805 POL d (Browse shelf(Opens below)) | Available | 9201285 |
Bibliogr. p. [341]-358. Notes bibliogr. en bas de pages
Réflexion sur la responsabilité face à l'injustice, l'obéissance à la loi et la désobéissance civile dans une société démocratique. L'auteure repense le concept d'obligation politique et questionne les moyens d'agir et de défendre une cause juste lorsque l'Etat de droit en ignore les enjeux. Electre
Quelles sont nos responsabilités face à l’injustice ? Les philosophes considèrent généralement que les citoyens d’un État globalement juste doivent obéir à la loi, même lorsqu’elle est injuste, quitte à employer exceptionnellement la désobéissance civile pour protester. Les militants quant à eux, qu’ils luttent pour les droits civiques, contre les violences faites aux femmes ou pour le climat, jugent souvent que l’obligation première est résister à l’injustice. En revisitant le concept d’obligation politique, Candice Delmas montre que le devoir de résister a les mêmes fondements que le devoir d’obéir à la loi. Des formes de désobéissance incivile, de l’aide clandestine aux migrants aux fuites de documents non autorisés en passant par l’écosabotage ou les cyberattaques, peuvent parfois être justifiées, voire moralement requises, même dans des sociétés démocratiques. C'est par ces moyens illicites et incivils que les Freedom Riders ont dénoncé la ségrégation aux Etats-Unis, que #BlackLivesMatter a révélé les violences policières ou #MeToo l'ampleur des phénomènes de harcèlement et des féminicides. L’incivilité interpelle, accuse, rend l’indifférence impossible et force à prendre parti. Alors, qu'est-il légitime de faire pour défendre une cause juste dans un État de droit qui en ignore les enjeux? Editeur
P. 3 Préface à l'édition française P. 9 Introduction. Obligation(s) politique(s) P. 9 1. Freedom riders P. 14 2. Le devoir de résistance P. 25 3. Concepts-clé P. 33 4. Nos obligations politiques P. 37 I. La désobéissance de principe P. 41 1. La lutte pour les droits civiques, canon de la désobéissance civile P. 57 2. Les théories inclusives de la désobéissance civile P. 63 3. Une matrice de résistance P. 73 II. Apologie de la désobéissance incivile P. 74 1. Contraintes P. 77 2. Apologie de la désobéissance (in)civile P. 86 3. Qui a peur de l'incivilité ? P. 99 4. Implications P. 103 III. Justice et démocratie P. 106 1. Typologie des injustices P. 121 2. (Dés)obéissance et autorité démocratique P. 125 3. Obligations politiques P. 142 4. Objections P. 147 5. Obligations transnationales P. 151 IV. Équité P. 153 1. Fair-play et injustice P. 160 2. L'argument négatif P. 170 3. L'argument de la réforme radicale P. 176 4. L'argument de la Résistance P. 178 5. Deux arguments en faveur de la solidarité P. 183 6. Les coûts de la résistance P. 187 V. Le devoir du bon samaritain P. 189 1. Devoir du bon samaritain et devoir d'obéissance à la loi P. 194 2. L'assistance illégale des samaritains P. 197 3. La désobéissance du samaritain P. 219 4. Objections P. 233 VI. Association politique et dignité P. 235 1. Obligation politique associative P. 238 2. La théorie associativiste libérale de Dworkin P. 242 3. Les obligations politiques associatives liées à la dignité P. 263 4. Objections P. 271 VII. L'exécution des obligations politiques P. 272 1. Obstacles P. 284 2. Implications P. 303 Conclusion P. 309 Postscript. La résistance au temps de Trump P. 314 1. Les obligations politiques des citoyens P. 331 2. La résistance de l'intérieur des autorités
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