Usages du copier-coller aux XVIe et XVIIe siècles : extraire, réemployer, recomposer : actes du colloque tenu à l'Université de Caen Normandie, 14-15 mars 2019 / [organisé par le centre de recherche] Lettres, arts du spectacle, langues romanes (LASLAR) ; réunis par Marie-Gabrielle Lallemand et Miriam Speyer

Des articles, issus d'un colloque organisé à Caen en 2019, sur la pratique du plagiat aux XVIe et XVIIe siècles. Les auteurs le considèrent de façon neutre, en tant que procédé de composition et d'écriture. Ils montrent que son utilisation est habituelle durant l'époque étudiée et peut être un vecteur de la création pour les écrivains et les acteurs du marché du livre. [Electre]Parmi les formes d'intertextualité dont Gérard Genette fait la typologie à l’ouverture de Palimpsestes (1982), c’est-à-dire parmi les formes de «présence effective d'un texte dans l'autre», nous nous sommes intéressés au plagiat, «emprunt non déclaré mais encore littéral», dont l’avatar moderne est le copier-coller. C’est dans la même optique que Genette que les auteurs des articles ici rassemblés envisagent la pratique du réemploi : sans a priori négatif, comme un procédé de composition et d’écriture. Les articles que l’on trouvera dans ce volume montrent qu’au lieu d’être le signe d’une absence de créativité, l’extraction et le réemploi sont, à l’époque envisagée, des activités non seulement habituelles, mais bien les vecteurs de la création, tant pour les écrivains que pour les acteurs du marché du livre. Le plagiat engage alors à considérer dans toute leur complexité les notions d’œuvre et d’auteur. [Editeur]Sujet - Nom commun: Citations -- Dans la littérature -- France 16e siècle | Citations -- Dans la littérature -- France 17e siècle | Plagiat -- Europe 16e siècle | Plagiat -- Europe 17e siècle Sujet - Forme: Actes de congrès

Item type | Current library | Collection | Shelving location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds | |
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Prêt normal | Enssib | Papier | Pôle Savoirs | 405 LIT u (Browse shelf(Opens below)) | Available | 9201331 |
Résumés en français et en anglais
Bibliogr. p. 16-17. Notes bibliogr.. Index
Des articles, issus d'un colloque organisé à Caen en 2019, sur la pratique du plagiat aux XVIe et XVIIe siècles. Les auteurs le considèrent de façon neutre, en tant que procédé de composition et d'écriture. Ils montrent que son utilisation est habituelle durant l'époque étudiée et peut être un vecteur de la création pour les écrivains et les acteurs du marché du livre. Electre
Parmi les formes d'intertextualité dont Gérard Genette fait la typologie à l’ouverture de Palimpsestes (1982), c’est-à-dire parmi les formes de «présence effective d'un texte dans l'autre», nous nous sommes intéressés au plagiat, «emprunt non déclaré mais encore littéral», dont l’avatar moderne est le copier-coller. C’est dans la même optique que Genette que les auteurs des articles ici rassemblés envisagent la pratique du réemploi : sans a priori négatif, comme un procédé de composition et d’écriture. Les articles que l’on trouvera dans ce volume montrent qu’au lieu d’être le signe d’une absence de créativité, l’extraction et le réemploi sont, à l’époque envisagée, des activités non seulement habituelles, mais bien les vecteurs de la création, tant pour les écrivains que pour les acteurs du marché du livre. Le plagiat engage alors à considérer dans toute leur complexité les notions d’œuvre et d’auteur. Editeur
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