Le pouvoir et ses écritures / études réunies par Denis Lopez


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En ligne accès réservé | Enssib | Ressource électronique | Pôle Savoirs | e-book 805 LIT l (Browse shelf(Opens below)) | Available | Nouveauté |
Description d'après la consultation, 2020-12-01
Titre provenant de la page de titre du document électronique
La pagination de l'édition imprimée correspondante est de : 446p.
Contributeurs : Makram Abbès, Marc Arino, Viviane Barry, Sandrine Bazile, Béatrice Beys, Florence Boulerie, Anna Caiozzo, Patrice Cambronne, Jean-Guy Cintas, Olivier Devillers, Marija Dzunic-Drinjakovic, Patrick Feyler, Aurélia Gaillard, Marc Hersant, Danièle James-Raoul, Jean-Louis Jeannelle, Francis Lacoste, Jean-Claude Larrat,Agnès Lhermitte, Ioana Manea,Charles Mazouer, Christophe Perez, Loris Petris, Michel Prat, Flora Ramires, Anthony Soron, Alexandre Tarrête, Natacha Vas-Deyres, Dominique Voisin, Étienne Wolff
Notes bibliogr.
Dans la réflexion sur les relations entre l’art et la réalité, la question des écritures du pouvoir se situe à un point de croisement fécond. C’est du pouvoir politique qu’il s’agit principalement dans ce volume, dans l’appréciation des œuvres qu’il suscite. Apparaissent des hommes qui exercent le pouvoir et qui prennent la plume, décrivent leur situation, leur condition, leurs fonctions. Certains sont des créateurs avant d’avoir eu une situation politique. Quelle relation leur œuvre entretient-elle avec leur action ? Viennent aussi et surtout les hommes de l’art qui s’intéressent au pouvoir. Comment représentent-ils cette position dominante de personnages de premier plan, voire de personnages collectifs, de groupes au pouvoir ou de masses ? Comment la création rend-elle compte, non pas seulement de la figure du grand homme, mais de la forme du pouvoir, de la configuration de son exercice ? Quelle est la nature de l’engagement de l’artiste, si tant est que l’écriture en suppose un ? D’une position à l’autre, de celle de l’homme politique à celle de l’artiste, et inversement, se révèlent en effet des interactions, s’illustrent des fonctions particulières de la littérature et des arts, des corollaires nécessaires à l’exercice du pouvoir ou une part même de cet exercice. Pour approcher de ces interférences, le champ d’investigation qu’adopte ce volume est large, de l’Antiquité à l’époque contemporaine, sans limitation géographique, avec un croisement des approches disciplinaires, ce qui permet de relativiser, de percevoir des continuités sur la longue durée, d’établir de fécondes comparaisons. Le fil qui est suivi est celui qui transversalement infléchit une certaine idée du pouvoir. D’abord, les visions et les positions euphorisées, idéalisation du prince dans le conseil ou dans son éducation, célébrations du pouvoir, pour atteindre à ces situations stables ou moins stables de l’écriture dans l’exercice du pouvoir. Puis, les visions contrastées ou même ambigue[u0308]s du pouvoir, et, plus appuyées, les critiques et les contestations, avant que n’arrive l’oscillation ou le choix clair entre l’emprise et la déprise. De là, enfin, des contre-pouvoirs ou d’autres pouvoirs peuvent surgir sur des horizons de fuite. Editeur
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