50 ans d'histoire des éditions Glénat : des marges bédéphiliques au centre économique en passant par une quête du capital symbolique / sous la direction de Chris Reyns-Chikuma ; [introductions de Bart Beaty et Chris Reyns-Chikuma] ; [textes de Philippe Capart, Maël Rannou, Erwin Dejasse, Sylvain Lesage, Florian Moine, Bounthavy Suvilay, Chris Reyns-Chikuma]

L'histoire de la maison d'édition Glénat, fondée par Jacques Glénat en 1974 et spécialisée dans la bande dessinée. Au-delà de la réussite de cette entreprise, les contributeurs dévoilent les conflits internes comme externes qui ont jalonné l'enseigne durant cinq décennies, entre succès commercial et reconnaissance symbolique. [Electre]Suivant le mythe romantique du créateur isolé, la bande dessinée est le plus souvent présentée et étudiée à travers ses auteur·e·s (dessinateurs ou scénaristes) ou leurs œuvres. Et pourtant l'éditeur joue aussi un rôle capital dans la création. Il existe quelques études universitaires récentes sur les grandes maisons d'édition. Il en manquait une sur le dernier éditeur indépendant : la maison Glénat.0Après quatre ans de fan-édition, Jacques Glénat crée sa S.A.R.L. en 1974 pour laquelle il reçoit un prix au festival d’Angoulême la même année. Bien installé à Grenoble, loin des grandes maisons ancrées à Paris, et avec une équipe éclectique (de Filippini à Groensteen), il crée ensuite une brochette de revues qui ont marqué l’histoire de la bande dessinée (Les Cahiers de la bande dessinée, Circus, Vécu) tout en publiant une cascade de succès commerciaux (Les Passagers du vent, Les 7 vies de l’épervier) en participant entre autres à l’enthousiasme pour l’histoire des années 1980 et en créant de nombreuses séries qui continuent jusqu’à aujourd’hui (± Les grandes batailles navales). Entre-temps, il peaufine ce qui est devenu l’une des caractéristiques essentielles de la BD franco-belge, l’album 48cc. Il est aussi l’un des premiers à s’intéresser activement au manga et publie, d’abord non sans erreurs, des bestsellers (Akira, Dragon Ball, Bleach). Finalement, dans un marché qui est devenu très compétitif, il relance sa machine éditoriale avec le phénomène Titeuf. Mais cette histoire d’un self-made man cache des conflits internes et externes forts entre succès commercial et reconnaissance symbolique [4e de couverture]Sujet - Collectivité: Glénat Sujet - Nom commun: Éditeurs -- Grenoble (Isère) 1970- | Bandes dessinées

Item type | Current library | Collection | Shelving location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds | |
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Prêt normal | Enssib | Papier | Pôle Métiers du livre et de la culture | 070.5 HIS gle (Browse shelf(Opens below)) | Available | 9201337 |
Bibliographie pages [195]-206. Notes bibliographiques en bas de pages
L'histoire de la maison d'édition Glénat, fondée par Jacques Glénat en 1974 et spécialisée dans la bande dessinée. Au-delà de la réussite de cette entreprise, les contributeurs dévoilent les conflits internes comme externes qui ont jalonné l'enseigne durant cinq décennies, entre succès commercial et reconnaissance symbolique. Electre
Suivant le mythe romantique du créateur isolé, la bande dessinée est le plus souvent présentée et étudiée à travers ses auteur·e·s (dessinateurs ou scénaristes) ou leurs œuvres. Et pourtant l'éditeur joue aussi un rôle capital dans la création. Il existe quelques études universitaires récentes sur les grandes maisons d'édition. Il en manquait une sur le dernier éditeur indépendant : la maison Glénat.0Après quatre ans de fan-édition, Jacques Glénat crée sa S.A.R.L. en 1974 pour laquelle il reçoit un prix au festival d’Angoulême la même année. Bien installé à Grenoble, loin des grandes maisons ancrées à Paris, et avec une équipe éclectique (de Filippini à Groensteen), il crée ensuite une brochette de revues qui ont marqué l’histoire de la bande dessinée (Les Cahiers de la bande dessinée, Circus, Vécu) tout en publiant une cascade de succès commerciaux (Les Passagers du vent, Les 7 vies de l’épervier) en participant entre autres à l’enthousiasme pour l’histoire des années 1980 et en créant de nombreuses séries qui continuent jusqu’à aujourd’hui (± Les grandes batailles navales). Entre-temps, il peaufine ce qui est devenu l’une des caractéristiques essentielles de la BD franco-belge, l’album 48cc. Il est aussi l’un des premiers à s’intéresser activement au manga et publie, d’abord non sans erreurs, des bestsellers (Akira, Dragon Ball, Bleach). Finalement, dans un marché qui est devenu très compétitif, il relance sa machine éditoriale avec le phénomène Titeuf. Mais cette histoire d’un self-made man cache des conflits internes et externes forts entre succès commercial et reconnaissance symbolique 4e de couverture
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