Prendre des photos au musée ? : quand les visiteurs gardent l'œil sur l'objectif / Sébastien Appiotti

Réflexion sur la photographie au musée par les visiteurs. L'auteur souligne l'affrontement de deux visions de cette pratique : droit légitime ou entrave à la relation directe avec l'œuvre par une pratique narcissique ou récréative. En se fondant sur l'évolution de la pratique photographique, l'auteur analyse les conflits professionnels et de société autour de la photographie amateure au musée. [Electre]Si la pratique photographique au musée n'est pas nouvelle, les appareils photo numériques puis les smartphones ont considérablement modifié le rapport à l'exposition. Certaines institutions s'en sont inquiétées, d'autres encouragent au contraire explicitement les pratiques photographiques des visiteurs. Historiquement, deux visions s'affrontent : la première présente positivement la photographie comme un droit légitime. L'autre la dépeint comme une entrave à la relation directe avec l'œuvre et la dévalorise en la présentant comme une pratique narcissique ou récréative. La complexité des tensions autour de ces questions au musée nécessite de les repenser au regard de l'évolution de la pratique photographique depuis le XIXe siècle. Sébastien Appiotti revient sur ces conflits autour de la photographie amateure au musée, mais aussi sur ces dispositifs qui cherchent à orienter le regard et les pratiques du public, en particulier en lien avec les réseaux sociaux. [Editeur]Sujet - Nom commun: Photographie d'amateurs | Musées d'art | Réseaux sociaux | Photographie d'oeuvres d'art 2000- | Fréquentation des musées Photographie

Item type | Current library | Collection | Shelving location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds | |
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Prêt normal | Enssib | Papier | Pôle Métiers du livre et de la culture | 306 PRA a (Browse shelf(Opens below)) | Available | 9201361 |
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Bibliographie pages 156-163. Notes bibliographiques en bas de page
Réflexion sur la photographie au musée par les visiteurs. L'auteur souligne l'affrontement de deux visions de cette pratique : droit légitime ou entrave à la relation directe avec l'œuvre par une pratique narcissique ou récréative. En se fondant sur l'évolution de la pratique photographique, l'auteur analyse les conflits professionnels et de société autour de la photographie amateure au musée. Electre
Si la pratique photographique au musée n'est pas nouvelle, les appareils photo numériques puis les smartphones ont considérablement modifié le rapport à l'exposition. Certaines institutions s'en sont inquiétées, d'autres encouragent au contraire explicitement les pratiques photographiques des visiteurs. Historiquement, deux visions s'affrontent : la première présente positivement la photographie comme un droit légitime. L'autre la dépeint comme une entrave à la relation directe avec l'œuvre et la dévalorise en la présentant comme une pratique narcissique ou récréative. La complexité des tensions autour de ces questions au musée nécessite de les repenser au regard de l'évolution de la pratique photographique depuis le XIXe siècle. Sébastien Appiotti revient sur ces conflits autour de la photographie amateure au musée, mais aussi sur ces dispositifs qui cherchent à orienter le regard et les pratiques du public, en particulier en lien avec les réseaux sociaux. Editeur
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