La société des vulnérables : leçons féministes d'une crise / Najat Vallaud-Belkacem & Sandra Laugier

La crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19 a révélé que la majorité des travailleurs dans le domaine du soin aux autres était constituée de femmes dont la parole a pourtant été peu audible durant cette période, le terrain médiatique étant occupé par des experts et des hommes de pouvoir. Les auteures plaident pour une reconnaissance du travail du soin et de la contribution des femmes. [Electre ]"A la racine des inégalités de notre organisation sociale, il y a cette idée qu'une femme, c'est toujours un peu moins légitime, compétent, important qu'un homme. Voilà pourquoi on craint, à chaque soubresaut de l'histoire, que ne se réalise la prédiction de Simone de Beauvoir : "Il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question." De fait, la parole d'expertise et de pouvoir des hommes a repris le dessus durant la crise, alors même que nous redécouvrions que le vaste peuple, aussi indispensable qu'invisible, des travailleurs qui prennent soin des autres était massivement constitué de femmes. De sorte que le combat feministe pour l'égalité peut s'identifier à la défense d'un projet de société qui, au nom de notre vulnérabilité commune, reconnaisse enfin une valeur au travail du soin et à la contribution de chacun plutôt qu'au pouvoir de quelques-uns. Telle est l'éthique démocratique du care." [4e de couverture]Sujet - Nom commun: Femmes, Travail, Droit | Théorie du care

Item type | Current library | Collection | Shelving location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds | |
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Prêt normal | Enssib | Papier | Vie culturelle de l'Enssib | VCE 2023 (Browse shelf(Opens below)) | Available | 9201553 |
Bibliogr. p. 58-59. Notes bibliogr.
La crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19 a révélé que la majorité des travailleurs dans le domaine du soin aux autres était constituée de femmes dont la parole a pourtant été peu audible durant cette période, le terrain médiatique étant occupé par des experts et des hommes de pouvoir. Les auteures plaident pour une reconnaissance du travail du soin et de la contribution des femmes. Electre
"A la racine des inégalités de notre organisation sociale, il y a cette idée qu'une femme, c'est toujours un peu moins légitime, compétent, important qu'un homme. Voilà pourquoi on craint, à chaque soubresaut de l'histoire, que ne se réalise la prédiction de Simone de Beauvoir : "Il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question." De fait, la parole d'expertise et de pouvoir des hommes a repris le dessus durant la crise, alors même que nous redécouvrions que le vaste peuple, aussi indispensable qu'invisible, des travailleurs qui prennent soin des autres était massivement constitué de femmes. De sorte que le combat feministe pour l'égalité peut s'identifier à la défense d'un projet de société qui, au nom de notre vulnérabilité commune, reconnaisse enfin une valeur au travail du soin et à la contribution de chacun plutôt qu'au pouvoir de quelques-uns. Telle est l'éthique démocratique du care." 4e de couverture
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