Illusions perdues / Honoré de Balzac ; introduction, notes, et bibliographie mise à jour (2007) par Philippe Berthier ; chronologie par André Lorant

Monté à Paris, Lucien Rubempré s'est introduit avec succès dans la presse et les milieux littéraires. Dévoré d'ambition, c'est un dandy enivré de gloire même si, pour cela, il a ruiné sa sœur et David, ami et imprimeur d'Angoulême, et a aussi perdu son âme. [Electre]Illusions perdues intimide d’abord par ses proportions, par l’importance aussi que lui attribuait Balzac lui-même au sein de la Comédie humaine : ce roman, écrit-il, est «l’œuvre capitale dans l’œuvre». Mettant en scène écrivains, actrices, libraires et imprimeurs, il propose une analyse cinglante du milieu de la presse – « ce cancer qui dévorera peut-être le pays » (Préface de 1839) – et d’un monde où seuls les plus cyniques tirent leur épingle du jeu. Dans ce récit d’apprentissage, Balzac trace de manière exemplaire le parcours négatif qui avait été, depuis Chateaubriand, et sera encore, jusqu’à Flaubert et Zola au moins, celui d’un certain XIXᵉ siècle : l’initiation, par la souffrance et l’échec, à la dure loi du réel. Pour Lucien de Rubempré, échappé de son Angoumois natal, la leçon passe par Paris. Et Paris, révélateur impitoyable, dissipera les mirages provinciaux, offrant à Lucien, en guise de gloire rêvée, le sentiment de son néant et de sa solitude : cela s’appelle devenir adulte. [Editeur]Sujet - Forme: Roman français 19e siècle

Item type | Current library | Collection | Shelving location | Call number | Status | Notes | Date due | Barcode | Item holds | |
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Prêt normal | Enssib | Papier | Bib&Co | DEC BAL (Browse shelf(Opens below)) | Checked out | Conseillé par les enseignants de l'Enssib | 06/05/2025 | 9201549 |
Contient une interview de Catherine Cusset : "Pourquoi aimez-vous "Illusions perdues" ?"
Autre tirage : 2022
Bibliogr. p. [657]-658. Notes bibliogr.
Monté à Paris, Lucien Rubempré s'est introduit avec succès dans la presse et les milieux littéraires. Dévoré d'ambition, c'est un dandy enivré de gloire même si, pour cela, il a ruiné sa sœur et David, ami et imprimeur d'Angoulême, et a aussi perdu son âme. Electre
Illusions perdues intimide d’abord par ses proportions, par l’importance aussi que lui attribuait Balzac lui-même au sein de la Comédie humaine : ce roman, écrit-il, est «l’œuvre capitale dans l’œuvre». Mettant en scène écrivains, actrices, libraires et imprimeurs, il propose une analyse cinglante du milieu de la presse – « ce cancer qui dévorera peut-être le pays » (Préface de 1839) – et d’un monde où seuls les plus cyniques tirent leur épingle du jeu. Dans ce récit d’apprentissage, Balzac trace de manière exemplaire le parcours négatif qui avait été, depuis Chateaubriand, et sera encore, jusqu’à Flaubert et Zola au moins, celui d’un certain XIXᵉ siècle : l’initiation, par la souffrance et l’échec, à la dure loi du réel. Pour Lucien de Rubempré, échappé de son Angoumois natal, la leçon passe par Paris. Et Paris, révélateur impitoyable, dissipera les mirages provinciaux, offrant à Lucien, en guise de gloire rêvée, le sentiment de son néant et de sa solitude : cela s’appelle devenir adulte. Editeur
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