Les communications affectives en organisations / Aurélia Dumas et Fabienne Martin-Juchat ; [préface de Pierre Delcambre]

Bibliogr. p. [191]-210. Notes bibliogr. en bas de pages

« Souvent déconsidérées du fait de leur caractère jugé incontrôlable qui rendrait complexe leur approche en tant qu’objet d’étude, les émotions ont longtemps été exclues de la recherche scientifique, faisant figure d’insaisissable. Ce livre a pour objectif de fournir des outils théoriques et méthodologiques spécifiques pour analyser la façon dont les émotions sont communiquées dans les organisations afin d’agir et/ou de faire agir.En appui des apports des sciences de l’information et de la communication (SIC), les auteures proposent une approche communicationnelle des affects, permettant ainsi leur analyse dans une grande variété de contextes organisationnels, de l’organisation instituée et formalisée au collectif organisé. Que ce soit par les corps, les discours et les récits, les dispositifs ou encore les objets, les émotions sont appréhendées comme des actes de communication se situant au cœur même des dynamiques de prise de décision et d’action.Il s’agit ainsi de concevoir la communication des organisations et au sein des organisations en tant que communications affectives, c’est-à-dire comme communication qui produit, codifie et génère des émotions, à la fois constitutive et instituante de culture affective et d’agir individuel, collectif et organisationnel. 4e de couverture

Licence, Master, doctorat

P. 7 Préface P. 11 Introduction P. 17 Partie 1. La construction socio-culturelle des affects P. 19 Chapitre 1. De l'étude de l'affectivité : quelques points de repères P. 43 Chapitre 2. Les enjeux du "capitalisme affectif" : quels gouvernements affectifs ? P. 65 Chapitre 3. Les affects : objets de recherche communicationnels P. 81 Partie 2. Pour une approche communicationnelle des affects en organisations P. 85 Chapitre 4. Penser la communication en organisations comme communication affective P. 133 Chapitre 5. Comprendre une organisation par l'étude de ses communications affectives P. 187 Conclusion