Frankenstein : ou le Prométhée moderne / Mary Shelley ; traduit de l'anglais par Alain Morvan

Un savant, Victor Frankenstein, parvient à donner vie à un être fait d'un assemblage de morceaux de cadavres. [Electre]C'est alors qu'à la lueur blafarde et jaunâtre de la lune qui se frayait un chemin au travers des volets, je vis cet être vil - le misérable monstre que j'avais créé. Il soulevait le rideau du lit et avait les yeux - si l'on peut les appeler ainsi - fixés sur moi. Ses mâchoires s'ouvrirent et il bredouilla quelques sons inarticulés, tandis qu'un rictus ridait ses joues. Peut-être dit-il quelque chose, mais je ne l'entendis pas. Il tendit une main comme pour me retenir, mais je m'échappai et descendis précipitamment les escaliers. Je me réfugiais dans la cour de la maison que j'habitais; j'y demeurai le reste de la nuit, marchant de long en large dans un état d'agitation extrême, écoutant attentivement, percevant et redoutant le moindre son, comme s'il devait annoncer l'approche de ce cadavre démoniaque auquel j'avais si malheureusement donné la vie. [4e de couverture]Sujet - Forme: Roman gothique anglais | Roman fantastique anglais

Item type | Current library | Collection | Shelving location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds | |
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Prêt normal | Enssib | Papier | Vie culturelle de l'Enssib | VCE 2023 (Browse shelf(Opens below)) | Available | 9201610 |
Autres tirages : 2016, 2018
Un savant, Victor Frankenstein, parvient à donner vie à un être fait d'un assemblage de morceaux de cadavres. Electre
C'est alors qu'à la lueur blafarde et jaunâtre de la lune qui se frayait un chemin au travers des volets, je vis cet être vil - le misérable monstre que j'avais créé. Il soulevait le rideau du lit et avait les yeux - si l'on peut les appeler ainsi - fixés sur moi. Ses mâchoires s'ouvrirent et il bredouilla quelques sons inarticulés, tandis qu'un rictus ridait ses joues. Peut-être dit-il quelque chose, mais je ne l'entendis pas. Il tendit une main comme pour me retenir, mais je m'échappai et descendis précipitamment les escaliers. Je me réfugiais dans la cour de la maison que j'habitais; j'y demeurai le reste de la nuit, marchant de long en large dans un état d'agitation extrême, écoutant attentivement, percevant et redoutant le moindre son, comme s'il devait annoncer l'approche de ce cadavre démoniaque auquel j'avais si malheureusement donné la vie. 4e de couverture
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