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La mémoire collective en question(s) / sous la direction de Sarah Gensburger et Sandrine Lefranc

LivresAuteur principal: Gensburger, Sarah, 1976-...., Direct. Publication, TraducteurCo-auteur: Lefranc, Sandrine, 1972-...., politiste, Direct. Publication, Traducteur;Michel, Patrick, 1955-...., sociologue, TraducteurLangue: français ; de l'oeuvre originale, italien ; de l'oeuvre originale, anglais ; de l'oeuvre originale, espagnol.Éditeur : Paris : Presses universitaires de France - Humensis, DL 2023Description : 1 volume (XII-525 pages) : graphiques, couverture illustrée en couleur ; 22 cmISBN: 978-2-13-083599-8.Collection : ˜Le œLien social (Paris. 1997), 1285-3097Résumé :
Réflexions sur l'avènement d'une société de la mémoire au XXIe siècle. Les contributeurs interrogent la place centrale de la référence au passé dans les positionnements politiques contemporains ainsi que les processus de dénonciation des coupables et de consécration des victimes. ­ [Electre]La référence au passé occupe aujourd’hui une place centrale dans l’affirmation de positions politiques au présent. En 2022, le sens à donner à la Seconde Guerre mondiale a ainsi été en France au cœur des débats de la campagne présidentielle comme de ceux qui ont accompagné l’invasion de l’Ukraine. La question de savoir ce qu’on doit retenir des sociétés coloniales et esclavagistes ou encore de l’absence des femmes du récit national a également continué de nourrir les controverses autour du déboulonnage de statues et des changements de noms de rue. Pour le meilleur comme pour le pire, les sociétés contemporaines se doivent donc de tirer les leçons du passé et sont enjointes de garder des traces, pour le futur, des événements qui s’y sont déroulés. Comment comprendre l’avènement de cette société de la mémoire ? Qui décide des leçons du passé ? Quels coupables sont dénoncés et quelles victimes, consacrées ? Cet ouvrage réunit les plus importants spécialistes de la mémoire, en France comme à l’international. Il propose, de manière claire et accessible, des clefs de lecture originales de ces questions contemporaines, sous la forme de plus de 50 courts chapitres. [4e de couverture]
Sujet - Nom commun: Mémoire collective 2000- | Valeurs sociales -- Europe 2000- | Normes sociales | Identité collective | Caractère national | Histoire (discipline) Voir dans le SUDOC
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Prêt normal Enssib Papier Pôle Métiers du livre et de la culture 306 HIS m (Browse shelf(Opens below)) Available 9201613
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Textes en français dont plusieurs traduits de litalien par Sandrine Lefranc et Patrick Michel, de l'anglais et de l'espagnol par Sarah Gensburger et Sandrine Lefranc

PUF = Presses universitaires de France

Bibliographie en fin de contributions. Notes bibliographiques

Réflexions sur l'avènement d'une société de la mémoire au XXIe siècle. Les contributeurs interrogent la place centrale de la référence au passé dans les positionnements politiques contemporains ainsi que les processus de dénonciation des coupables et de consécration des victimes. ­ Electre

La référence au passé occupe aujourd’hui une place centrale dans l’affirmation de positions politiques au présent. En 2022, le sens à donner à la Seconde Guerre mondiale a ainsi été en France au cœur des débats de la campagne présidentielle comme de ceux qui ont accompagné l’invasion de l’Ukraine. La question de savoir ce qu’on doit retenir des sociétés coloniales et esclavagistes ou encore de l’absence des femmes du récit national a également continué de nourrir les controverses autour du déboulonnage de statues et des changements de noms de rue. Pour le meilleur comme pour le pire, les sociétés contemporaines se doivent donc de tirer les leçons du passé et sont enjointes de garder des traces, pour le futur, des événements qui s’y sont déroulés. Comment comprendre l’avènement de cette société de la mémoire ? Qui décide des leçons du passé ? Quels coupables sont dénoncés et quelles victimes, consacrées ? Cet ouvrage réunit les plus importants spécialistes de la mémoire, en France comme à l’international. Il propose, de manière claire et accessible, des clefs de lecture originales de ces questions contemporaines, sous la forme de plus de 50 courts chapitres. 4e de couverture

P. 1 Introduction. Pourquoi questionner la mémoire collective ? par Sarah Gensburger et Sandrine Lefranc Partie 1. De quoi se souvient-on ? Passés consacrés, passés éludés P. 29 I. La mémoire collective existe-elle ? par Paolo Jedlowki P. 37 II. Faut-il se souvenir des colonies ? par Irène Dos Santos P. 45 III. Peut-on décréter l'oubli ? par Anne Simonin P. 55 IV. À qui appartient la mémoire de la Shoah en Pologne ? par Jean-Charles Szurek P. 65 V. Mein Kampf est-il un lieu de mémoire ? par Florent Brayard P. 75 VI. Comment étudier la mémoire au temps de la nostalgie ? par Antony Todorov P. 87 VII. Le communisme est-il oublié ? par Marc Lazar P. 97 VIII. Qu'est-ce qu'une polémique mémorielle ? par Françoise Mayer P. 107 IX. La réconciliation franco-allemande, un modèle de travail de mémoire ? par Michael Werner P. 117 X. La mémoire doit-elle être européenne ? par Valérie Rosoux P. 127 XI. La mémoire cosmopolite est-elle possible ? par Jie-Hyun Lim P. 137 XII. Existe-t-il des territoires de la mémoire ? par Anne-Marie Granet P. 145 XIII. Y a-t-il une mémoire collective des attentats ? par Gérôme Truc Partie 2. Qui a droit à la mémoire ? Hiérarchies et contestations P. 157 XIV. L'Église catholique est-elle un entrepreneur de mémoire ? par Patrick Michel P. 167 XV. Dans l'armée, la mémoire est-elle possible sans la tradition ? par Nina Leonhard P. 175 XVI. Que reste-t-il de la mémoire communiste ? par Bernard Pudal P. 185 XVII. Faut-il se souvenir des victimes ou leur donner la parole ? par Elizabeth Jelin P. 197 XVIII. La mémoire est-elle une affaire de femmes (et l'histoire, une affaire d'hommes) ? par Marion Charpenel P. 207 XIX. la mémoire n'est-elle qu'une question d'identité ? par Audrey Célestine P. 217 XX. Qui sont les publics de la mémoire ? par Malena Bastias Sekulovic P. 227 XXI. Y a-t-il un âge pour se souvenir ? par Marina Chauliac P. 235 XXII. Oublier l'offense : un aspect du travail sur soi des dominants ? par Dominique Memmi P. 245 XXIII. Où est passée la fresque à la mémoire d'Abdelkader Bouziane ? par Fabien Jobard P. 255 XXIV. Comment les villes sont-elles devenues des entrepreneurs de mémoire ? par Patrick Le Galès Partie 3. Comment construit-on le passé ? Légitimation et dynamiques sociales P. 269 XXV. La concurrence des mémoires menace-t-elle la mémoire nationale ? par Sylvain Antichan P. 279 XXVI. Le souvenir est-il une affaire sérieuse ? par Alexandra Oeser P. 289 XXVII. La mémoire peut-elle être autre chose qu'un récit littéraire ? par Ewa Tartakowsky P. 297 XXVIIII. Comment traduire la mémoire collective ? par Sarah Daynes P. 305 XXIX. De quels exils sont faites les mémoires ? par Michèle Baussant P. 315 XXX. Combien de mémoires ont les objets ? par Pierre Rouillard P. 323 XXXI. Comment vient une mémoire sans souvenir ? par Thibault Ducloux P. 333 XXXII Doit-on rechercher la mémoire dans le cerveau ou dans la société ? par Denis Peschanski P. 343 XXXIII. La mémoire est-elle une affaire d'émotions ? par Jean-Philippe Heurtin P. 353 XXXIV. Les historiens sont-ils des militants de la mémoire ? par Peter Schöttler P. 361 XXXV. Une internationalisation des mémoires locales ? par Sélim Smaoui P. 371 XXXVI. Comment tenir le fil d'une enquête sur la mémoire ? par Marie-Claire Lavabre Partie 4. À quoi sert la mémoire ? Normativité et institutions P. 385 XXXVII. La mémoire peut-elle être une arme ? par Julien Mary P. 395 XXXVIII. Peut-on contrôler la mémoire ? par Emmanuelle Hébert P. 405 XXXIX. La mémoire permet-elle de mobiliser les foules ? par Claudia Feld P. 413 XL. Existe-t-il des mémoires démocratiques et des mémoires autoritaires ? par Anemona Constantin P. 423 XLI. La mémoire est-elle un pilier de la citoyenneté ? par Sophie Duchesne P. 431 XLII. La mémoire peut-elle servir la cause des "exilés" ? par Pascale Laborier P. 439 XLIII. Le Rassemblement national est-il amnésique ? par Nonna Mayer P. 449 XLIV. L'école est-elle faite pour transmettre l'histoire ? par Antonia García Castro P. 459 XLV. Le tourisme de mémoire est-il nécessairement macabre ? par Philippe Mesnard P. 467 XLVI. Faut-il fermer les musées-mémoriaux ? par Julie Lavielle P. 477 XLVII. Pourquoi faire entrer la mémoire au musée ? par Henry Rousso P. 485 XLVIII. Faut-il témoigner du passé violent ? par Cécile Jouhanneau P. 495 XLIX. L'activisme mémoriel transnational est-il toujours une bonne chose ? par Carol Gluck P. 505 L. Épilogue. Comment en vient-on à s'intéresser, en sociologue, à la mémoire ? Une conversation entre Marie-Claire Lavabre et Antonia García Castro

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Koha version 24.05

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