Programme de désordre absolu : décoloniser le musée / Françoise Vergès

Une réflexion sur l'impossibilité de penser le musée de manière décoloniale, cette institution représentant le pouvoir de l'Etat, sa richesse et son niveau de civilisation d'un point de vue occidental. L'auteure revient notamment sur l'échec de la conception de la Maison des civilisations et de l'unité réunionnaise ou les pillages de l'armée française qui ont alimenté les collections du Louvre. [Electre]Le musée occidental est un champ de bataille – idéologique, politique et économique. Si à peu près tout le monde veut aujourd’hui « repenser le musée », peu ont pourtant l’audace d’interroger les présupposés mêmes du musée universel, produit des Lumières et du colonialisme, d’une Europe qui se présente comme la gardienne du patrimoine de l’humanité tout entière. En arpentant l’histoire du Louvre, en discutant les impasses de la représentation de l’esclavage, en examinant des tentatives inabouties de subvertir l’institution muséale, Françoise Vergès esquisse un horizon radical : décoloniser le musée, c’est mettre en œuvre un « programme de désordre absolu », inventer d’autres manières d’appréhender le monde humain et non humain qui nourrissent la créativité collective et rendent justice et dignité aux populations qui en ont été dépossédées. [4e de couverture]Sujet - Nom commun: Conservateurs de musées Déontologie | Appropriation culturelle | Gestion des collections muséales Aspect moral | Musées ethnographiques Aspect moral | Décolonisation | Musées encyclopédiques | Musées -- Occident 2000-

Item type | Current library | Collection | Shelving location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds | |
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Prêt normal | Enssib | Papier | Pôle Métiers du livre et de la culture | 069 MUS v (Browse shelf(Opens below)) | Available | 9201740 |
Notes bibliogr. p. 221-249
Une réflexion sur l'impossibilité de penser le musée de manière décoloniale, cette institution représentant le pouvoir de l'Etat, sa richesse et son niveau de civilisation d'un point de vue occidental. L'auteure revient notamment sur l'échec de la conception de la Maison des civilisations et de l'unité réunionnaise ou les pillages de l'armée française qui ont alimenté les collections du Louvre. Electre
Le musée occidental est un champ de bataille – idéologique, politique et économique. Si à peu près tout le monde veut aujourd’hui « repenser le musée », peu ont pourtant l’audace d’interroger les présupposés mêmes du musée universel, produit des Lumières et du colonialisme, d’une Europe qui se présente comme la gardienne du patrimoine de l’humanité tout entière. En arpentant l’histoire du Louvre, en discutant les impasses de la représentation de l’esclavage, en examinant des tentatives inabouties de subvertir l’institution muséale, Françoise Vergès esquisse un horizon radical : décoloniser le musée, c’est mettre en œuvre un « programme de désordre absolu », inventer d’autres manières d’appréhender le monde humain et non humain qui nourrissent la créativité collective et rendent justice et dignité aux populations qui en ont été dépossédées. 4e de couverture
P. 7 Avant-propos P. 15 Introduction P. 45 I. Un programme de désordre absolu P. 71 II. Le musée, champ de bataille P. 115 III. Le Louvre, Napoléon, la saisie, l'esclavage P. 155 IV. Noir est le modèle, blanc le cadre P. 173 V. Un musée sans objets P. 205 Épilogue. Tactiques décoloniales P. 221 Notes
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