L'école du peuple ? : histoire d'une hypocrisie sociale / Patrick Cabanel

L'auteur dénonce l'hypocrisie du système éducatif français. Il évoque le poids des origines sociales, les inégalités ou encore l'enseignement privé. [Electre ]Des lois Ferry aux 80 % d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat, la République s’est bâtie sur la promesse de la démocratisation par l’école. Mais la bourgeoisie s’est toujours réservé, à l’aide de barrières plus ou moins masquées, un accès privilégié à la réussite scolaire et sociale. C’était vrai du temps où le latin et le baccalauréat n’appartenaient qu’à quelques-uns. Puis, l’allemand ou les mathématiques ont pris la relève. Les classes préparatoires restent à peu près aussi éloignées de l’université, dans leur recrutement et leurs débouchés, que jadis le secondaire du primaire supérieur. Et l’enseignement privé, qui n’a presque plus rien de catholique, est l’arme décisive d’une ségrégation qui ne dit pas son nom. Tout cela est inévitable : il y va de la liberté des parents. Si du moins la bourgeoisie de gauche n’ajoutait à ses stratégies scolaires le cynisme ou la naïveté qui consistent à vanter l’école laïque, mais pour d’autres enfants que les siens… L’hypocrisie scolaire est de ces maux qui blessent au plus profond la République. [4e de couverture]Sujet - Nom commun: Démocratisation de l'enseignement France | Mixité sociale à l'école France | Sociologie de l'éducation France | France

Item type | Current library | Collection | Shelving location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds | |
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Prêt normal | Enssib | Papier | Pôle Savoirs | 375 EDU c (Browse shelf(Opens below)) | Available | 9202776 |
Bibliographie p. 117-121. Notes bibliographiques
L'auteur dénonce l'hypocrisie du système éducatif français. Il évoque le poids des origines sociales, les inégalités ou encore l'enseignement privé. Electre
Des lois Ferry aux 80 % d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat, la République s’est bâtie sur la promesse de la démocratisation par l’école. Mais la bourgeoisie s’est toujours réservé, à l’aide de barrières plus ou moins masquées, un accès privilégié à la réussite scolaire et sociale. C’était vrai du temps où le latin et le baccalauréat n’appartenaient qu’à quelques-uns. Puis, l’allemand ou les mathématiques ont pris la relève. Les classes préparatoires restent à peu près aussi éloignées de l’université, dans leur recrutement et leurs débouchés, que jadis le secondaire du primaire supérieur. Et l’enseignement privé, qui n’a presque plus rien de catholique, est l’arme décisive d’une ségrégation qui ne dit pas son nom. Tout cela est inévitable : il y va de la liberté des parents. Si du moins la bourgeoisie de gauche n’ajoutait à ses stratégies scolaires le cynisme ou la naïveté qui consistent à vanter l’école laïque, mais pour d’autres enfants que les siens… L’hypocrisie scolaire est de ces maux qui blessent au plus profond la République. 4e de couverture
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