La double nature du racisme : la "race" comme mythe de la société capitaliste en crise / JustIn Monday ; traduit de l'allemand par Memphis Krickeberg

L'auteur défend la thèse selon laquelle le racisme se compose de deux pôles, l'un avec des images stéréotypées de l'autre et de l'étranger, l'autre avec des images de soi dans lesquelles sont formulées des affirmations sur la manière dont la société et le lien entre les individus devraient être constitués. Une analyse des transformations du racisme et des problèmes rencontrés par les antiracismes. [Electre]Le concept de racisme postcolonial et décolonial présente des limites lorsqu’il s’agit de saisir des évolutions du racisme qui ne correspondent pas au racisme colonial. La disciplinarisation liée au travail, la coercition homogénéisante dans le cadre de l’État-nation et l’auto-racialisation en rapport avec la productivité, ne se prêtent-elles pas aussi à des explications de l’émergence du racisme, par exemple lorsque celui-ci se manifeste à l’encontre de populations minoritaires dans des régions situées en dehors de l’Occident ou à l’encontre de populations situées en dehors des métropoles, qui n’ont jamais été colonisées, ou dont les ancêtres ne l’ont jamais été ?La profonde originalité de la démarche de JustIn Monday, est de nous inviter à reprendre des problèmes laissés irrésolus au sein de la théorie antiraciste du racisme en repensant les articulations de la double nature du racisme : outre des images stéréotypées de l’étranger, il comprend également des images de soi en tant que race (une auto-racialisation) dans lesquelles sont formulées des affirmations sur la manière dont le lien entre les individus et la société moderne est ou devrait être constitué. L’« idée de race » n’est alors ni un plan ni un « instrument de domination », mais toujours un mythe qui entre en jeu lorsqu’il faut défendre son propre ordre social en crise. [4e de couverture]Sujet - Nom commun: Racisme | Matérialisme historique | Marxisme | Colonialisme (idée politique) | Postcolonialisme

Item type | Current library | Collection | Shelving location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds | |
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Prêt normal | Enssib | Papier | Pôle Savoirs | 805 INE d (Browse shelf(Opens below)) | Available | 9202750 |
Notes bibliogr. en bas de pages
L'auteur défend la thèse selon laquelle le racisme se compose de deux pôles, l'un avec des images stéréotypées de l'autre et de l'étranger, l'autre avec des images de soi dans lesquelles sont formulées des affirmations sur la manière dont la société et le lien entre les individus devraient être constitués. Une analyse des transformations du racisme et des problèmes rencontrés par les antiracismes. Electre
Le concept de racisme postcolonial et décolonial présente des limites lorsqu’il s’agit de saisir des évolutions du racisme qui ne correspondent pas au racisme colonial. La disciplinarisation liée au travail, la coercition homogénéisante dans le cadre de l’État-nation et l’auto-racialisation en rapport avec la productivité, ne se prêtent-elles pas aussi à des explications de l’émergence du racisme, par exemple lorsque celui-ci se manifeste à l’encontre de populations minoritaires dans des régions situées en dehors de l’Occident ou à l’encontre de populations situées en dehors des métropoles, qui n’ont jamais été colonisées, ou dont les ancêtres ne l’ont jamais été ?La profonde originalité de la démarche de JustIn Monday, est de nous inviter à reprendre des problèmes laissés irrésolus au sein de la théorie antiraciste du racisme en repensant les articulations de la double nature du racisme : outre des images stéréotypées de l’étranger, il comprend également des images de soi en tant que race (une auto-racialisation) dans lesquelles sont formulées des affirmations sur la manière dont le lien entre les individus et la société moderne est ou devrait être constitué. L’« idée de race » n’est alors ni un plan ni un « instrument de domination », mais toujours un mythe qui entre en jeu lorsqu’il faut défendre son propre ordre social en crise. 4e de couverture
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