Faux et usage de faux : l'historien face à la question de la crédibilité documentaire / sous la direction de Philippe Blaudeau et Véronique Sarrazin

Réflexions sur la crédibilité documentaire dans le travail de l'historien, face à la fausseté ou au caractère douteux de certaines sources. Partant d'une variété de cas d'étude, de l'Antiquité à la période moderne et de l'Arménie à la Bretagne, les contributeurs mettent l'accent sur les enjeux méthodologiques et épistémologiques de cette problématique. [Electre ]L'exigence de débusquer la forgerie constitue l'une des missions principales incombant à l'historien du texte. Mémorables pour certaines, telle la dénonciation de la "Donation de Constantin", de nombreuses révélations en la matière ont marqué l'histoire de la critique documentaire. Or, ce travail réclame d'être toujours poursuivi tant l'inventivité des faussaires est grande, les motivations diverses et les réalisations habiles. Mieux, les pièces produites, lorsque leur fausseté est avérée, présentent un intérêt renouvelé : elles engagent à étudier les motivations et les intentions qui ont présidé à leur création, les modalités de leur diffusion ou leur appropriation parfois dévastatrice. Ainsi la recevabilité longtemps tenue du faux oblige-t-elle à interroger sa part de vraisemblance ainsi que son adéquation avec les connaissances du moment. C'est à cette enquête diversifiée que procède le présent ouvrage. Il privilégie ainsi une réelle variété de cas étudiés (de l'Antiquité à la période moderne, de l'Arménie jusqu'à la Bretagne) et met l'accent sur les enjeux méthodologiques et épistémologiques de cette problématique. [4e de couverture]Sujet - Nom commun: Historiens | Erreurs et falsifications historiques | Histoire (discipline) Épistémologie Sujet - Forme: Actes de congrès

Item type | Current library | Collection | Shelving location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds | |
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Prêt normal | Enssib | Papier | Pôle Savoirs | 805 HIS f (Browse shelf(Opens below)) | Available | 9202747 |
Textes issus de deux journées d'études tenues à Angers
Autres contributeurs : Farid Bouchiba, Jean-Michel Cauneau, Thomas Deswarte, Patricia Gaillard-Seux, Olivier Huck, Audren Le Coz, Jean-Dominique Mellot, Dominic Moreau, Isabelle Mossong, Hélène Mounier, Michel Nassiet, William Pillot, William Trouvé.
Notes bibliographiques en bas de page
Réflexions sur la crédibilité documentaire dans le travail de l'historien, face à la fausseté ou au caractère douteux de certaines sources. Partant d'une variété de cas d'étude, de l'Antiquité à la période moderne et de l'Arménie à la Bretagne, les contributeurs mettent l'accent sur les enjeux méthodologiques et épistémologiques de cette problématique. Electre
L'exigence de débusquer la forgerie constitue l'une des missions principales incombant à l'historien du texte. Mémorables pour certaines, telle la dénonciation de la "Donation de Constantin", de nombreuses révélations en la matière ont marqué l'histoire de la critique documentaire. Or, ce travail réclame d'être toujours poursuivi tant l'inventivité des faussaires est grande, les motivations diverses et les réalisations habiles. Mieux, les pièces produites, lorsque leur fausseté est avérée, présentent un intérêt renouvelé : elles engagent à étudier les motivations et les intentions qui ont présidé à leur création, les modalités de leur diffusion ou leur appropriation parfois dévastatrice. Ainsi la recevabilité longtemps tenue du faux oblige-t-elle à interroger sa part de vraisemblance ainsi que son adéquation avec les connaissances du moment. C'est à cette enquête diversifiée que procède le présent ouvrage. Il privilégie ainsi une réelle variété de cas étudiés (de l'Antiquité à la période moderne, de l'Arménie jusqu'à la Bretagne) et met l'accent sur les enjeux méthodologiques et épistémologiques de cette problématique. 4e de couverture
Première partie - Imputer la fabrication du faux à des figures célèbres. Deuxième partie - Démêler aujourd'hui le vrai du faux. Troisième partie - Examiner l'efficacité historique du faux. Quatrième partie - Interpréter l'intentionnalité du faux
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