De la critique de l'omniprésence de la GED dans les démarches de KM dans les organisations : comment normes, incitations, et outils orientent le KM vers une sur codification laissant de côté l'usager, premier détenteur de la connaissance / Floriane Tournier ; sous la direction de Valérie Larroche

Travaux universitairesAuteur principal: Tournier, Floriane, 1997-...., AuteurCo-auteur: Larroche, Valérie, 19..-...., Co-auteur collectivité: École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques, Villeurbanne, Rhône, Langue: français ; du résumé, français ; du résumé, anglais.Éditeur : Villeurbanne : Enssib, 2024Description : 1 vol. (96 pages) : ill., fig., tab. ; 30 cmEst une reproduction de : De la critique de l'omniprésence de la GED dans les démarches de KM dans les organisations, comment normes, incitations, et outils orientent le KM vers une sur codification laissant de côté l'usager, premier détenteur de la connaissance, Floriane Tournier, 2024, Villeurbanne, EnssibNote de thèse: Mémoire de master en sciences de l'information et des bibliothèques, Sciences de l’information et des bibliothèques et information scientifique et technique, Villeurbanne, Enssib, 2023Note de récompenses: Palmes de l'EnssibRésumé :
Ce mémoire de fin d’étude porte sur l’analyse de la mise en place de stratégies de gestion des connaissances outillées par des Systèmes d’information. Il s’interroge sur la place des outils dans les démarches de gestion des connaissances et plus particulièrement au recours aux solutions de Gestion Electronique des Documents (GED). Il explicitera l’opposition entre le discours des éditeurs de solutions GED et des organisations face aux discours scientifiques. Les premiers considèrent la GED comme suffisante, à elle seule, pour gérer et valoriser les des connaissances d’une organisation Les deuxièmes invitent à ouvrir le champ des possibles en prenant d’avantage en compte l’humain, qui est le premier détenteur de connaissances. J’ai ainsi réalisé une étude de cas au sein de L’ADEME et du CEREMA pour observer, sur le terrain, des stratégies de gestion des connaissances. J’ai ainsi constaté que la hiérarchie, les gestionnaires et les employés de l’ADEME avaient intégré la vision des éditeurs de solutions GED. J’ai aussi pu être témoin de problèmes liés à cette démarche : les utilisateurs ne se sentent que très peu impliqués, le choix de la GED ne permet notamment pas à l’organisation de répondre à l’enjeu de la fuite des connaissances due à un turn over important. Pour constater ces éléments j’ai pu faire appel à un questionnaire et mon expérience en tant que documentaliste, en apprentissage, au sein de la cellule de la gestion des connaissances de l’ADEME ainsi qu’à un entretien au sein du CEREMA. J’ai également cherché des appuis théoriques dans la recherche. Néanmoins, Il existe peu de recherches sur la GED. Les publications de chercheurs mentionnent tout de même que la GED est secondaire dans les démarches de gestion des connaissances. La GED est présentée comme un outil qui vise à formaliser et stocker les connaissances d’une organisation. Elle oriente vers la codification et restreint la gestion des connaissances à ce qui peut être stocké. La gestion des connaissances, comme abordée dans la recherche, met au centre l’humain, les personnes qui possèdent les connaissances, et non l’outil. Je propose pour finir des alternatives qui seraient plus à même de prévenir les risques de pertes de connaissances dans les organisations rencontrant des enjeux semblables à l’ADEME. Enfin, la gestion des connaissances ne doit pas être considérée comme figée, elle évolue avec les nouveaux enjeux organisationnels, les nouvelles technologies et les questions qui traversent la recherche sur la connaissance et le savoir.This dissertation analyzes the implementation of knowledge strategies based on Information Systems. It examines the preponderance of tools in knowledge management approaches, and more specifically the frequent use of Electronic Document Management (EDM) solutions. There is little research on this tool, which is presented in the specialized press as essential to knowledge management. Researchers interested in knowledge management mention EDM after explaining at length what knowledge management is all about. It is then described as a tool for formalizing and storing an organization's knowledge. A paradox thus emerges: on the one hand, a valued tool at the heart of knowledge management, and on the other, the same tool mentioned with a limited storage objective. I carried out a case study at ADEME and CEREMA to observe knowledge management strategies in the field. I found that ADEME's hierarchy, managers and employees had taken on board the vision of the EDM vendors. I was also able to witness the problems associated with this approach: users felt very little involvement, and the choice of EDM in particular did not enable the organization to meet the challenge of knowledge leakage due to high staff turnover. To ascertain these elements, I drew on a questionnaire and my experience as an apprentice documentalist in ADEME's knowledge management unit, as well as an interview at CEREMA. I also sought theoretical support in research. However, there is little research on EDM. Publications by researchers do mention that EDM is secondary to knowledge management approaches. EDM is presented as a tool for formalizing and storing an organization's knowledge. It focuses on codification and restricts knowledge management to what can be stored. Knowledge management, as discussed in the research, places the focus on people, on the people who possess the knowledge, and not on the tool. Finally, I'd like to suggest alternatives that would be more likely to prevent the risk of knowledge loss in organizations facing similar challenges to ADEME. Finally, knowledge management should not be seen as static, but as evolving with organizational challenges, new technologies and the questions that run through research on knowledge and learning.
Sujet - Nom commun: Gestion des connaissances | Savoir et érudition | Gestion électronique de documents | Organisation | Apprentissage organisationnel Sujet - Forme: Thèses et écrits académiques Voir dans le SUDOC
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Prêt normal Enssib Papier Travaux d'étudiants M 2023 SIBIST 04 (Browse shelf(Opens below)) Available 9202522
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Bibliographie pages 73-83. Glossaire. Annexes

Mémoire de master en sciences de l'information et des bibliothèques Sciences de l’information et des bibliothèques et information scientifique et technique Villeurbanne, Enssib 2023

Ce mémoire de fin d’étude porte sur l’analyse de la mise en place de stratégies de gestion des connaissances outillées par des Systèmes d’information. Il s’interroge sur la place des outils dans les démarches de gestion des connaissances et plus particulièrement au recours aux solutions de Gestion Electronique des Documents (GED). Il explicitera l’opposition entre le discours des éditeurs de solutions GED et des organisations face aux discours scientifiques. Les premiers considèrent la GED comme suffisante, à elle seule, pour gérer et valoriser les des connaissances d’une organisation Les deuxièmes invitent à ouvrir le champ des possibles en prenant d’avantage en compte l’humain, qui est le premier détenteur de connaissances. J’ai ainsi réalisé une étude de cas au sein de L’ADEME et du CEREMA pour observer, sur le terrain, des stratégies de gestion des connaissances. J’ai ainsi constaté que la hiérarchie, les gestionnaires et les employés de l’ADEME avaient intégré la vision des éditeurs de solutions GED. J’ai aussi pu être témoin de problèmes liés à cette démarche : les utilisateurs ne se sentent que très peu impliqués, le choix de la GED ne permet notamment pas à l’organisation de répondre à l’enjeu de la fuite des connaissances due à un turn over important. Pour constater ces éléments j’ai pu faire appel à un questionnaire et mon expérience en tant que documentaliste, en apprentissage, au sein de la cellule de la gestion des connaissances de l’ADEME ainsi qu’à un entretien au sein du CEREMA. J’ai également cherché des appuis théoriques dans la recherche. Néanmoins, Il existe peu de recherches sur la GED. Les publications de chercheurs mentionnent tout de même que la GED est secondaire dans les démarches de gestion des connaissances. La GED est présentée comme un outil qui vise à formaliser et stocker les connaissances d’une organisation. Elle oriente vers la codification et restreint la gestion des connaissances à ce qui peut être stocké. La gestion des connaissances, comme abordée dans la recherche, met au centre l’humain, les personnes qui possèdent les connaissances, et non l’outil. Je propose pour finir des alternatives qui seraient plus à même de prévenir les risques de pertes de connaissances dans les organisations rencontrant des enjeux semblables à l’ADEME. Enfin, la gestion des connaissances ne doit pas être considérée comme figée, elle évolue avec les nouveaux enjeux organisationnels, les nouvelles technologies et les questions qui traversent la recherche sur la connaissance et le savoir.

This dissertation analyzes the implementation of knowledge strategies based on Information Systems. It examines the preponderance of tools in knowledge management approaches, and more specifically the frequent use of Electronic Document Management (EDM) solutions. There is little research on this tool, which is presented in the specialized press as essential to knowledge management. Researchers interested in knowledge management mention EDM after explaining at length what knowledge management is all about. It is then described as a tool for formalizing and storing an organization's knowledge. A paradox thus emerges: on the one hand, a valued tool at the heart of knowledge management, and on the other, the same tool mentioned with a limited storage objective. I carried out a case study at ADEME and CEREMA to observe knowledge management strategies in the field. I found that ADEME's hierarchy, managers and employees had taken on board the vision of the EDM vendors. I was also able to witness the problems associated with this approach: users felt very little involvement, and the choice of EDM in particular did not enable the organization to meet the challenge of knowledge leakage due to high staff turnover. To ascertain these elements, I drew on a questionnaire and my experience as an apprentice documentalist in ADEME's knowledge management unit, as well as an interview at CEREMA. I also sought theoretical support in research. However, there is little research on EDM. Publications by researchers do mention that EDM is secondary to knowledge management approaches. EDM is presented as a tool for formalizing and storing an organization's knowledge. It focuses on codification and restricts knowledge management to what can be stored. Knowledge management, as discussed in the research, places the focus on people, on the people who possess the knowledge, and not on the tool. Finally, I'd like to suggest alternatives that would be more likely to prevent the risk of knowledge loss in organizations facing similar challenges to ADEME. Finally, knowledge management should not be seen as static, but as evolving with organizational challenges, new technologies and the questions that run through research on knowledge and learning.

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Koha version 24.05

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