Et les réseaux sauveront le monde... ? : essai sur l'idéologie réticulaire / Simon Borel


Item type | Current library | Collection | Shelving location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Prêt normal | Enssib | Papier | Pôle Savoirs | 301 INT b (Browse shelf(Opens below)) | Available | 8581348 |
Notes bibliogr. Bibliogr. p. [297]-322
Texte remanié de Thèse de doctorat Sociologie Paris 10 2013
La 4ème de couv. indique : " À entendre les discours aujourd’hui dominants, le monde serait désormais tout entier constitué de réseaux. Très bientôt, nous fait-on entendre, il sera devenu pleinement virtuel, connecté, transparent et horizontal. Seule ce qu’il est permis d’appeler une axiomatique des réseaux permettrait d’en rendre compte. Cette axiomatique traverse aussi bien les sciences sociales (avec Manuel Castells, Mark Granovetter ou Bruno Latour en figures de proue) que les discours militants apologétiques (Pierre Lévy, Michael Hardt, Toni Negri, Yann Moulier-Boutang, etc.) ou critiques (Zygmunt Bauman, Philippe Breton, Paul Virilio, etc.). En dépit de leur divergences, ces approches s’accordent à penser qu’est en train de naître, voire qu’est déjà née une très grande société-monde, virtuelle, dans laquelle les relations sociales immédiates, instantanées et à distance priment définitivement sur le face-à-face de la socialité primaire (famille, amis, voisinage) et sur les appareils de la socialité secondaire (État, marché). Est-ce bien le cas ? Comment arbitrer entre le prophétisme et le catastrophisme des réseaux ? Sauveront-ils ou détruisent-ils le monde ? Ce livre, qui présente une typologie systématique des discours du réseau, analyse leur genèse et leurs impensés éthiques et politiques, en interrogeant les possibles que la Très grande société monde réticulaire ouvre (ou ferme) au don, à la gratuité et à la démocratie."
Introduction Le réseau comme fait social total lourd de contradictions Le devenir réseau des sociétés ? Les réseaux, entre renaissance, recomposition et déconstruction du lien social Première partie - L'axiomatique des réseaux I - Naissance de la postmodernité réticulaire. Ch. 1, Une nouvelle morphologie sociale : la "société en réseau" (Manuel Castells) Ch. 2, Entre le local et le global, les réseaux Ch. 3, La force des "liens faibles" et "la théorie de l'acteur-réseau" II - Où les réseaux sauveront le monde Ch. 4, Les évangélistes des réseaux : vers la transparence planétaire. Ch. 5, La démocratie en réseau : vers une société civile mondiale interconnectée Ch. 6, Le néocommunisme des multitudes connectées III - Où les réseaux déconstruisent le monde Ch. 7, Les réseaux : entre dissolution du lien social et nouvelles inégalités sociales Ch. 8, Constructivisme identitaire et désubjectivation/désymbolisation Ch. 9, Les réseaux ou l'accélération de la crise démocratique Deuxième partie - Le statut de la société virtuelle IV - Radicalisation, renaissance ou dégénerescence du don ? Ch. 10, Dépassement de la socialité primaire et du don Ch. 11, Enrichissement de la socialité primaire et du don Ch. 12, Destruction de la socialité primaire et du don V - L'individu réticulaire : sujet incertain de la démocratie ? Ch. 13, Les réseaux, moyen absolu de la reconnaissance Ch. 14, La lutte pour la reconnaissance réticulaire Ch. 15, Le panoptique inversé ou les nouvelles tyrannies de reconnaissance virtuelle Conclusion, L'idéologie des réseaux et la socialité virtuelle entre esprit du don et parcellitarisme
There are no comments on this title.