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Une histoire des historiens français / Pim den Boer ; traduit du néerlandais par Julien Louvrier

LivresAuteur principal: Boer, Pim den, AuteurCo-auteur: Louvrier, Julien, TraducteurLangue: français ; de l'oeuvre originale, néerlandais.Éditeur : Paris : Vendémiaire, DL 2015Description : 1 volume (574 p.) : tabl., couv. ill. ; 22 cmISBN: 978-2-36358-169-3.Est une traduction de : Geschiedenis als beroep, de professionalisering van de geschiedbeofening in Frankrijk, 1818-1914Résumé :
L'histoire, comme discipline, et comme métier, est née en France dans les dernières années du XIXe siècle. Des hommes l'ont incarnée : Ernest Lavisse, Charles Seignobos... C'est ainsi que le roman national commença à s'écrire : "Tu dois aimer la France, parce que la Nature l'a faite belle, et parce que l'Histoire l'a faite grande." C'était le temps du positivisme, quand on croyait que chaque époque marquait un progrès. Une vision que les générations suivantes, notamment celles de l'Ecole des Annales, allaient violemment discréditer au lendemain de la Première Guerre mondiale. Mais ces inventeurs de la discipline, ceux de la fin du XIXe siècle, comment ont-ils écrit l'histoire, la leur, comment l'ont-ils enseignée, pratiquée, comment se sont-ils décerné à eux-mêmes ces brevets d'excellence, défini ces parcours du mérite qui ont contribué à façonner l'esprit républicain ? Publication d'ouvrages et de travaux, rapports confidentiels et correspondances privées, données chiffrées de l'investissement de l'Etat dans l'histoire... C'est à travers de multiples archives que ce livre monumental, le premier à tenter cette aventure et jusqu'à présent jamais traduit en français, brosse ce portrait de groupe des artisans d'une méthode, qui furent aussi les pères fondateurs d'une institution.Retour sur l'invention du roman national par les pères fondateurs de la discipline historique en France à la fin du XIXe siècle (E. Lavisse, C. Seignobos, etc.). S'appuyant sur la croyance en un sens de l'histoire, leur vision, selon laquelle chaque époque marque un progrès, fut violemment discréditée au lendemain de la Première Guerre mondiale. ©Electre 2015
Sujet - Nom commun: Historiens -- France 19e siècle | Historiographie -- France 19e siècle | Historiographie -- France 1870-1914 | Histoire, Étude et enseignement -- France 19e siècle | Histoire, Étude et enseignement -- France 1870-1914 Voir dans le SUDOC List(s) this item appears in: Méthodologie mémoire CEI
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Traduit de :"Geschiedenis als beroep : de professionalisering van de geschiedbeofening in Frankrijk, 1818-1914"

Bibliogr. p. [541]-574. Notes bibliogr.

L'histoire, comme discipline, et comme métier, est née en France dans les dernières années du XIXe siècle. Des hommes l'ont incarnée : Ernest Lavisse, Charles Seignobos... C'est ainsi que le roman national commença à s'écrire : "Tu dois aimer la France, parce que la Nature l'a faite belle, et parce que l'Histoire l'a faite grande." C'était le temps du positivisme, quand on croyait que chaque époque marquait un progrès. Une vision que les générations suivantes, notamment celles de l'Ecole des Annales, allaient violemment discréditer au lendemain de la Première Guerre mondiale. Mais ces inventeurs de la discipline, ceux de la fin du XIXe siècle, comment ont-ils écrit l'histoire, la leur, comment l'ont-ils enseignée, pratiquée, comment se sont-ils décerné à eux-mêmes ces brevets d'excellence, défini ces parcours du mérite qui ont contribué à façonner l'esprit républicain ? Publication d'ouvrages et de travaux, rapports confidentiels et correspondances privées, données chiffrées de l'investissement de l'Etat dans l'histoire... C'est à travers de multiples archives que ce livre monumental, le premier à tenter cette aventure et jusqu'à présent jamais traduit en français, brosse ce portrait de groupe des artisans d'une méthode, qui furent aussi les pères fondateurs d'une institution.

Retour sur l'invention du roman national par les pères fondateurs de la discipline historique en France à la fin du XIXe siècle (E. Lavisse, C. Seignobos, etc.). S'appuyant sur la croyance en un sens de l'histoire, leur vision, selon laquelle chaque époque marque un progrès, fut violemment discréditée au lendemain de la Première Guerre mondiale. ©Electre 2015

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Koha version 24.05

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