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Les mots et les choses : une archéologie des sciences humaines / Michel Foucault

LivresAuteur principal: Foucault, Michel, 1926-1984, philosophe, AuteurLangue: français.Éditeur : [Paris] : Gallimard, DL 1990Description : 1 vol. (400 p.) : couv. ill. en coul. ; 19 cmISBN: 978-2-07-029335-3; 2-07-029335-1.Collection : Collection Tel, 0339-8560, 166A pour autre édition sur un support différent : ˜Les œmots et les choses, une archéologie des sciences humaines, Michel Foucault, 20XX, Paris, Gallimard ; ˜Les œmots et les choses, [une archéologie des sciences humaines], Michel Foucault, 2021, Paris, Cairn, Tel, 978-2-07256-387-4 ; ˜Les œmots et les choses, une archéologie des sciences humaines, Michel Foucault, 2011, [Paris], Éditions Gallimard, Past mastersRésumé :
Dans la culture européenne, l'"homme" est une invention récente. Il est né d'une mutation dans notre savoir. Cette mutation est ici étudiée à partir du 17e siècle dans les trois domaines où le langage classique avait alors le privilège de pouvoir représenter l'ordre des choses : grammaire générale, analyse des richesses, histoire naturelle. [Electre]Les sciences humaines d'aujourd'hui sont plus que du domaine du savoir : déjà des pratiques, déjà des institutions. Michel Foucault analyse leur apparition, leurs liens réciproques et la philosophie qui les supporte. C'est tout récemment que l'«homme» a fait son apparition dans notre savoir. Erreur de croire qu'il était objet de curiosité depuis des millénaires : il est né d'une mutation intérieure à notre culture. Cette mutation, Michel Foucault l'étudie, à partir du XVIIe siècle, dans les trois domaines où le langage classique - qui s'identifiait au Discours - avait le privilège de pouvoir représenter l'ordre des choses : grammaire générale, analyse des richesses, histoire naturelle. Au début du XIXe siècle, une philologie se constitue, une biologie également, une économie politique. Les choses y obéissent aux lois de leur propre devenir et non plus à celles de la représentation. Le règne du Discours s'achève et, à la place qu'il laisse vide, l'«homme» apparaît - un homme qui parle, vit, travaille, et devient ainsi objet d'un savoir possible. Il ne s'agit pas là d'une «histoire» des sciences humaines, mais d'une archéologie de ce qui nous est contemporain. Et d'une conscience critique : car le jour, prochain peut-être, où ces conditions changeront derechef, l'«homme» disparaîtra, libérant la possibilité d'une pensée nouvelle. [Editeur]
Sujet - Nom commun: Civilisation, Histoire | Épistémologie des sciences humaines | Sciences humaines Histoire | Langage et culture | Vie intellectuelle, Histoire Voir dans le SUDOC List(s) this item appears in: # SHS | # Histoire
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Notes bibliogr.

Dans la culture européenne, l'"homme" est une invention récente. Il est né d'une mutation dans notre savoir. Cette mutation est ici étudiée à partir du 17e siècle dans les trois domaines où le langage classique avait alors le privilège de pouvoir représenter l'ordre des choses : grammaire générale, analyse des richesses, histoire naturelle.
Electre

Les sciences humaines d'aujourd'hui sont plus que du domaine du savoir : déjà des pratiques, déjà des institutions. Michel Foucault analyse leur apparition, leurs liens réciproques et la philosophie qui les supporte. C'est tout récemment que l'«homme» a fait son apparition dans notre savoir. Erreur de croire qu'il était objet de curiosité depuis des millénaires : il est né d'une mutation intérieure à notre culture. Cette mutation, Michel Foucault l'étudie, à partir du XVIIe siècle, dans les trois domaines où le langage classique - qui s'identifiait au Discours - avait le privilège de pouvoir représenter l'ordre des choses : grammaire générale, analyse des richesses, histoire naturelle. Au début du XIXe siècle, une philologie se constitue, une biologie également, une économie politique. Les choses y obéissent aux lois de leur propre devenir et non plus à celles de la représentation. Le règne du Discours s'achève et, à la place qu'il laisse vide, l'«homme» apparaît - un homme qui parle, vit, travaille, et devient ainsi objet d'un savoir possible. Il ne s'agit pas là d'une «histoire» des sciences humaines, mais d'une archéologie de ce qui nous est contemporain. Et d'une conscience critique : car le jour, prochain peut-être, où ces conditions changeront derechef, l'«homme» disparaîtra, libérant la possibilité d'une pensée nouvelle. Editeur

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Koha version 24.05

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