Une bibliothèque byzantine : Nicolas-Claude Fabri de Peiresc et la fabrique du savoir / Anne-Marie Cheny ; préface de Joël Cornette
LivresLangue: français.Éditeur : Ceyzérieu : Champ Vallon, DL 2015Description : 1 volume (276 p.) : ill. ; 24 cmISBN: 979-10-267-0047-0.Collection : Époques, 0298-4792A pour autre édition sur même support : Une bibliothèque byzantine au cœur du Grand Siècle, Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (1580-1637) et la "fabrique du savoir", Anne-Marie Cheny, [S.l.], [s.n.], 2013, 2 vol. (550, 272 f.)Note de thèse: Texte remanié de, Thèse de doctorat, Histoire, Paris 8, 2013Résumé : Ce livre passionnant révèle un pan méconnu de la culture du premier XVIIe siècle : la part de Byzance dans l'univers mental et intellectuel des lettrés et des savants, et cela à partir d'une étude de cas, celle d'un érudit dont le portrait se dessine, par petites touches, au fil des pages et des chapitres. Il s'agit d'un homme à la personnalité aussi originale qu'attachante : Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, qui n'eut que la culture pour épouse. Peiresc fut, en effet, tout à la fois historien, bibliophile, lettré, érudit, collectionneur, ou « amateur » déjà quasi encyclopédique, tel qu'au XVIIIe siècle on l'entendra. Bref, un homme qui veut « savoir tout sur tout », « abrégé de toutes les curiosités du monde », comme le qualifie Rubens. Et c'est aussi, et peut-être avant tout, un extraordinaire passeur de culture, qui transcende toutes les frontières y compris les frontières religieuses. L'originalité ici a été de faire revivre ce lettré à partir d'une bibliothèque, mais non pas une bibliothèque morte, figée, à l'image de la liste – impressionnante — de 4 000 livres (sur les 5 000 qu'il possédait sans doute), dont plus d'une centaine de manuscrits, mais une bibliothèque vivante, une bibliothèque en action. Ainsi sont reconstituées, au quotidien, la vie et la pratique d'un savant dans la première moitié du XVIIe siècle. « un voyage à la fois dans le temps, mais aussi dans un espace ouvert aux quatre vents de l'aventure intellectuelle, l'espace méditerranéen, et plus précisément oriental et proche-oriental, (…) un espace qui transcende les frontières aussi bien politiques que confessionnelles, capable de faire dialoguer, en un pacte érudit supérieur aux divisions religieuses, un pasteur protestant, un savant jésuite et un voyageur musulman… » J. Cornette [éditeur]Sujet - Nom de personne: Peiresc, Nicolas-Claude Fabri, 1580-1637, seigneur de Bibliothèque Sujet - Nom commun: Civilisation, Empire byzantin -- Bibliothèques -- France -- Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) 17e siècle Voir dans le SUDOCType de document | Site actuel | Collection | Localisation | Cote | Statut | Date de retour prévue | Code à barres | Réservations | |
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Prêt normal | Enssib | Papier | Pôle Histoire du livre et des bibliothèques | 029 PRI pei (Parcourir l'étagère(Ouvrir ci-dessous)) | Prêté | 06/01/2025 | 8615644 |
Bibliogr. p. 273-[277]. Notes bibliogr.
Texte remanié de Thèse de doctorat Histoire Paris 8 2013
Ce livre passionnant révèle un pan méconnu de la culture du premier XVIIe siècle : la part de Byzance dans l'univers mental et intellectuel des lettrés et des savants, et cela à partir d'une étude de cas, celle d'un érudit dont le portrait se dessine, par petites touches, au fil des pages et des chapitres. Il s'agit d'un homme à la personnalité aussi originale qu'attachante : Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, qui n'eut que la culture pour épouse. Peiresc fut, en effet, tout à la fois historien, bibliophile, lettré, érudit, collectionneur, ou « amateur » déjà quasi encyclopédique, tel qu'au XVIIIe siècle on l'entendra. Bref, un homme qui veut « savoir tout sur tout », « abrégé de toutes les curiosités du monde », comme le qualifie Rubens. Et c'est aussi, et peut-être avant tout, un extraordinaire passeur de culture, qui transcende toutes les frontières y compris les frontières religieuses. L'originalité ici a été de faire revivre ce lettré à partir d'une bibliothèque, mais non pas une bibliothèque morte, figée, à l'image de la liste – impressionnante — de 4 000 livres (sur les 5 000 qu'il possédait sans doute), dont plus d'une centaine de manuscrits, mais une bibliothèque vivante, une bibliothèque en action. Ainsi sont reconstituées, au quotidien, la vie et la pratique d'un savant dans la première moitié du XVIIe siècle. « un voyage à la fois dans le temps, mais aussi dans un espace ouvert aux quatre vents de l'aventure intellectuelle, l'espace méditerranéen, et plus précisément oriental et proche-oriental, (…) un espace qui transcende les frontières aussi bien politiques que confessionnelles, capable de faire dialoguer, en un pacte érudit supérieur aux divisions religieuses, un pasteur protestant, un savant jésuite et un voyageur musulman… » J. Cornette éditeur
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