Une histoire émotionnelle du savoir : XVIIe-XXIe siècle / Françoise Waquet
LivresLangue: français.Éditeur : Paris : CNRS Éditions, DL 2019Description : 1 vol. (348 p.) :
couv. ill. en coul. ;
23 cmISBN: 978-2-271-09337-0.Résumé : La 4e de couv. indique : "Plaisir et ennui, peur et espérance, enthousiasme et désespoir, bonheur et souffrance, toute la gamme des émotions dans leurs nuances et leurs combinaisons fait l'ordinaire du quotidien des chercheurs. Hier, dans les lointains XVIIe-XVIIIe siècles, comme aujourd'hui, et quelles que soient les disciplines. Les chercheurs apparaissent alors non plus comme des machines à penser ou des personnes-idées, mais comme des êtres de chair et de sang opérant dans un univers saturé d'affects. Ils ne sont plus ces « neutres » (Nietzsche) qu'a instaurés cette règle de métier qu'est l'objectivité, et leur voix n'est plus celle impersonnelle, inhumaine qui ressort de leurs publications. Prendre en compte les émotions, c'est restaurer une dimension de la science telle qu'elle se fait, en rappelant l'incidence quelles ont dans les rythmes de travail, dans l'engagement à la tâche, dans la convivance au sein de communautés, dans le devenir de collaborations et, bien sûr, dans la genèse, la production et la publication des oeuvres. C'est aussi, dans un monde professionnel qui s'est placé sous la bannière de la raison, donner à voir l'auteur, plus que dans sa subjectivité, dans sa profonde humanité."Sujet - Nom commun: Savants 1800- | Savants Psychologie | Savoir et érudition | Émotions Sociologie 
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| Type de document | Site actuel | Collection | Localisation | Cote | Statut | Date de retour prévue | Code à barres | Réservations | |
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| Prêt normal | Enssib | Papier | Pôle Savoirs | 005 COG w (Parcourir l'étagère(Ouvrir ci-dessous)) | Disponible | 909714A |
Bibliogr. p. 327-[335]. Notes bibliogr.. Index.
La 4e de couv. indique : "Plaisir et ennui, peur et espérance, enthousiasme et désespoir, bonheur et souffrance, toute la gamme des émotions dans leurs nuances et leurs combinaisons fait l'ordinaire du quotidien des chercheurs. Hier, dans les lointains XVIIe-XVIIIe siècles, comme aujourd'hui, et quelles que soient les disciplines. Les chercheurs apparaissent alors non plus comme des machines à penser ou des personnes-idées, mais comme des êtres de chair et de sang opérant dans un univers saturé d'affects. Ils ne sont plus ces « neutres » (Nietzsche) qu'a instaurés cette règle de métier qu'est l'objectivité, et leur voix n'est plus celle impersonnelle, inhumaine qui ressort de leurs publications. Prendre en compte les émotions, c'est restaurer une dimension de la science telle qu'elle se fait, en rappelant l'incidence quelles ont dans les rythmes de travail, dans l'engagement à la tâche, dans la convivance au sein de communautés, dans le devenir de collaborations et, bien sûr, dans la genèse, la production et la publication des oeuvres. C'est aussi, dans un monde professionnel qui s'est placé sous la bannière de la raison, donner à voir l'auteur, plus que dans sa subjectivité, dans sa profonde humanité."
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