Utopie du logiciel libre / Sébastien Broca ; [préface de Christopher M. Kelty]

Le sociologue décrit la manière dont les pratiques liées au logiciel libre ont gagné d'autres domaines que l'informatique, permettant ainsi de défendre la circulation de l'information ou encore de lier travail et réalisation de soi. Il voit dans ce phénomène un probable nouveau projet social pour la gauche. Electre 2020La 4e de couverture indique : "Né dans les années 1980 de la révolte de hackers contre la privatisation du code informatique, le mouvement du logiciel libre a peu à peu diffusé ses valeurs et ses pratiques à d’autres domaines, dessinant une véritable « utopie concrète ». Celle-ci a fait sienne plusieurs exigences : bricoler nos technologies au lieu d’en être les consommateurs sidérés, défendre la circulation de l’information contre l’extension des droits de propriété intellectuelle, lier travail et accomplissement personnel en minimisant les hiérarchies. De GNU/Linux à Wikipédia, de la licence GPL aux Creative Commons, des ordinateurs aux imprimantes 3D, ces aspirations se sont concrétisées dans des objets techniques, des outils juridiques et des formes de collaboration qui nourrissent aujourd’hui une nouvelle sphère des communs. Dans cette histoire du Libre, les hackers inspirent la pensée critique (d’André Gorz à la revue Multitudes) et les entrepreneurs open source côtoient les défenseurs des biens communs. De ce bouillonnement de pratiques, de luttes et de théories, l’esprit du Libre émerge comme un déjà là propre à encourager l’inventivité collective. Mais il est aussi un prisme pour comprendre comment, en quelques décennies, on est passé du capitalisme de Microsoft – la commercialisation de petites boîtes des biens informationnels protégés par des droits de propriété intellectuelle – au capitalisme numérique des Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple), fondé sur l’exploitation de nos données et la toute puissance des algorithmes."Sujet - Nom commun: Société numérique | Logiciels libres Société | Logiciels libres Aspect politique | Mouvements alternatifs 1990-2020

Item type | Current library | Collection | Shelving location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds | |
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Prêt normal | Enssib | Papier | Pôle Information numérique et médias | 006 REC b (Browse shelf(Opens below)) | Available | 908732E |
Ouvrage initialement publié en 2013 chez le même éditeur sous le titre : "Utopie du logiciel libre : du bricolage informatique à la réinvention sociale"
Bibliogr. p. 361-367. Notes bibliogr. Index
Le sociologue décrit la manière dont les pratiques liées au logiciel libre ont gagné d'autres domaines que l'informatique, permettant ainsi de défendre la circulation de l'information ou encore de lier travail et réalisation de soi. Il voit dans ce phénomène un probable nouveau projet social pour la gauche. Electre 2020
La 4e de couverture indique : "Né dans les années 1980 de la révolte de hackers contre la privatisation du code informatique, le mouvement du logiciel libre a peu à peu diffusé ses valeurs et ses pratiques à d’autres domaines, dessinant une véritable « utopie concrète ». Celle-ci a fait sienne plusieurs exigences : bricoler nos technologies au lieu d’en être les consommateurs sidérés, défendre la circulation de l’information contre l’extension des droits de propriété intellectuelle, lier travail et accomplissement personnel en minimisant les hiérarchies. De GNU/Linux à Wikipédia, de la licence GPL aux Creative Commons, des ordinateurs aux imprimantes 3D, ces aspirations se sont concrétisées dans des objets techniques, des outils juridiques et des formes de collaboration qui nourrissent aujourd’hui une nouvelle sphère des communs. Dans cette histoire du Libre, les hackers inspirent la pensée critique (d’André Gorz à la revue Multitudes) et les entrepreneurs open source côtoient les défenseurs des biens communs. De ce bouillonnement de pratiques, de luttes et de théories, l’esprit du Libre émerge comme un déjà là propre à encourager l’inventivité collective. Mais il est aussi un prisme pour comprendre comment, en quelques décennies, on est passé du capitalisme de Microsoft – la commercialisation de petites boîtes des biens informationnels protégés par des droits de propriété intellectuelle – au capitalisme numérique des Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple), fondé sur l’exploitation de nos données et la toute puissance des algorithmes."
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