Le classement de Shanghai : l'université marchandisée / Hugo Harari-Kermadec

Référence dans le domaine, le classement de Shanghai contribue à faire du service public d'enseignement supérieur un nouveau secteur marchand producteur de valeur économique et de profits. L'analyse de cette marchandisation de l'université révèle un processus qui s'étend à de nombreux secteurs, de l'hôpital aux bigdata, et invite à faire de l'arme de la quantification un instrument d'émancipation. Electre 2020La 4e de couverture indique : "Le classement de Shanghai mesure mal la qualité de l'enseignement supérieur..." "Ce n'est pas aux étudiants d'évaluer les enseignants...", "Les universitaires n'aiment pas qu'on les évalue...", etc. Seraient-ils corporatistes, recroquevillés sur leurs supposés privilèges ? Et pourquoi les dirigeants et les gestionnaires de l'Université tiennent-ils tellement à donner des notes et à classer (les chercheurs, les enseignants, les laboratoires, les universités...) ? Une vielle habitude d'enseignants ? Hugo Harari-Kermadec montre que l'enjeu principal de cette mise en nombre est de préparer la marchandisation de l'Université. Pour produire du capital humain et s'insérer dans l'économie de la connaissance, l'Université devrait se transformer en profondeur, et le travail des universitaires devrait changer, coûte que coûte, de forme. Si les classements et les autres dispositifs de mise en nombre sont aussi importants, c'est parce qu'ils jouent un rôle essentiel pour faire du service public d'enseignement supérieur un nouveau secteur marchand producteur de valeur économique et de profits. En saisissant un secteur en cours de marchandisation, Hugo Harari-Kermadec révèle un processus qui s'étend bien au-delà de l'Université, de l'hôpital aux tâches domestiques, des compteurs linky aux bigdata. Il donne une nouvelle légitimité aux résistances face à la mise en nombre et invite à retourner l'arme de la quantification comme instrument d'émancipation."Sujet - Nom commun: Universités Aspect économique | Classement de Shanghai

Item type | Current library | Collection | Shelving location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds | |
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Prêt normal | Enssib | Papier | Pôle Savoirs | 375 REC h (Browse shelf(Opens below)) | Available | 912691C |
Bibliogr. p. 151-157. Notes bibliogr. Index
Référence dans le domaine, le classement de Shanghai contribue à faire du service public d'enseignement supérieur un nouveau secteur marchand producteur de valeur économique et de profits. L'analyse de cette marchandisation de l'université révèle un processus qui s'étend à de nombreux secteurs, de l'hôpital aux bigdata, et invite à faire de l'arme de la quantification un instrument d'émancipation. Electre 2020
La 4e de couverture indique : "Le classement de Shanghai mesure mal la qualité de l'enseignement supérieur..." "Ce n'est pas aux étudiants d'évaluer les enseignants...", "Les universitaires n'aiment pas qu'on les évalue...", etc. Seraient-ils corporatistes, recroquevillés sur leurs supposés privilèges ? Et pourquoi les dirigeants et les gestionnaires de l'Université tiennent-ils tellement à donner des notes et à classer (les chercheurs, les enseignants, les laboratoires, les universités...) ? Une vielle habitude d'enseignants ? Hugo Harari-Kermadec montre que l'enjeu principal de cette mise en nombre est de préparer la marchandisation de l'Université. Pour produire du capital humain et s'insérer dans l'économie de la connaissance, l'Université devrait se transformer en profondeur, et le travail des universitaires devrait changer, coûte que coûte, de forme. Si les classements et les autres dispositifs de mise en nombre sont aussi importants, c'est parce qu'ils jouent un rôle essentiel pour faire du service public d'enseignement supérieur un nouveau secteur marchand producteur de valeur économique et de profits. En saisissant un secteur en cours de marchandisation, Hugo Harari-Kermadec révèle un processus qui s'étend bien au-delà de l'Université, de l'hôpital aux tâches domestiques, des compteurs linky aux bigdata. Il donne une nouvelle légitimité aux résistances face à la mise en nombre et invite à retourner l'arme de la quantification comme instrument d'émancipation."
P. 5 Introduction P. 11 L'université mise en nombre P. 15 Chapitre 1. L'effet Shanghai P. 29 Chapitre 2. La nouvelle gestion publique dans l'enseignement supérieur P. 49 Chapitre 3. Le prix à payer : débats sur les frais d'inscription P. 57 La force des chiffres P. 59 Chapitre 4. Diviser pour régner P. 81 Chapitre 5. Regrouper pour régner P. 96 Chapitre 6. Mise à prix P. 95 Les bons comptes font les bons capitalistes P. 99 Chapitre 7. Désenchanter la raison P. 115 Chapitre 8. Pour faire place au fétichisme de la marchandise P. 127 Chapitre 9. L'université capitaliste ? P. 143 Conclusion : impossible contre quantification ?
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