Migrer son système d'information vers les logiciels libres : un défi politique et technique pour les collectivités / Claudine Chassagne,...

Biens communs numériques, les logiciels libres ouvrent la voie à une alternative informatique au service des citoyens. Leur adoption par les collectivités, en l'espèce les communes, est souvent considérée, à tort, comme une régression. L'auteure examine les freins à cette transition numérique et elle en montre les intérêts multiples pour les collectivités et leurs usagers. Electre 2021Les logiciels libres confèrent le droit d'exécuter, d'étudier, de redistribuer et d'améliorer le code source d'un programme informatique. De ce fait, véritables biens communs numériques, ils ouvrent la voie à un autre modèle informatique au service des citoyens. Pourtant, bien que Linux, le système d'exploitation libre emblématique, existe depuis une trentaine d'années, ils sont encore au mieux méconnus, au pire considérés comme une régression. Il est urgent de dépassionner le débat de querelles entre techniciens pour donner tout son sens politique à une stratégie de migration vers ce modèle. De trop nombreux freins empêchent les communes de se lancer dans cette grande aventure : existence d'un système d'information lié à un monopole propriétaire, manque de connaissances techniques, absence de soutien politique, etc. Suite à une crise sanitaire sans précédent, le «monde d'après» nous incite à reprendre la maîtrise de nos données et logiciels, et de nous affranchir des monopoles propriétaires. Les logiciels libres sont un levier pour effectuer cette transition numérique. Cette transition est possible et à la portée de chaque commune, à condition d'en faire un projet politique et de planifier une stratégie de migration dans la durée. «La route est longue, mais la voie est libre», ainsi que le proclame l'association Framasoft, une des pionnières du logiciel libre (4e de couverture).Sujet - Nom commun: Migration des systèmes d'information | Systèmes d'information, Gestion | Collectivités locales | Logiciels libres | Communication dans l'administration publique | Aménagement du territoire, Innovations technologiques

Item type | Current library | Collection | Shelving location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds | |
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Prêt normal | Enssib | Papier | Pôle Information numérique et médias | 003 LOG c (Browse shelf(Opens below)) | Available | 908155F |
Biens communs numériques, les logiciels libres ouvrent la voie à une alternative informatique au service des citoyens. Leur adoption par les collectivités, en l'espèce les communes, est souvent considérée, à tort, comme une régression. L'auteure examine les freins à cette transition numérique et elle en montre les intérêts multiples pour les collectivités et leurs usagers. Electre 2021
Les logiciels libres confèrent le droit d'exécuter, d'étudier, de redistribuer et d'améliorer le code source d'un programme informatique. De ce fait, véritables biens communs numériques, ils ouvrent la voie à un autre modèle informatique au service des citoyens. Pourtant, bien que Linux, le système d'exploitation libre emblématique, existe depuis une trentaine d'années, ils sont encore au mieux méconnus, au pire considérés comme une régression. Il est urgent de dépassionner le débat de querelles entre techniciens pour donner tout son sens politique à une stratégie de migration vers ce modèle. De trop nombreux freins empêchent les communes de se lancer dans cette grande aventure : existence d'un système d'information lié à un monopole propriétaire, manque de connaissances techniques, absence de soutien politique, etc. Suite à une crise sanitaire sans précédent, le «monde d'après» nous incite à reprendre la maîtrise de nos données et logiciels, et de nous affranchir des monopoles propriétaires. Les logiciels libres sont un levier pour effectuer cette transition numérique. Cette transition est possible et à la portée de chaque commune, à condition d'en faire un projet politique et de planifier une stratégie de migration dans la durée. «La route est longue, mais la voie est libre», ainsi que le proclame l'association Framasoft, une des pionnières du logiciel libre (4e de couverture).
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