SOS culture / Serge Regourd

Engagé dans la défense de l'exception culturelle française, l'auteur livre un plaidoyer pour la culture qui donne un sens profond à l'existence. Il dénonce les dogmes de la concurrence et de la performance managériale ainsi que le discours des souverainistes tendant à détruire la diversité. Electre 2021C'est l'ouvrage d'un homme qui dédie sa vie à la défense du modèle culturel français. Si Serge Regourd diagnostique ici un effondrement de nos politiques culturelles, exposant avec lucidité et brillance les sources et les symptômes de cette pathologie, c'est pour nous inviter à procéder à un « réattelage » entre culture et politique. Sans quoi aucune sortie de crise ne sera possible. Cela, évidemment, ne veut pas dire renvoyer à une conception totalitaire de l'art, mais bien plutôt, à l'instar de Kant, Gramsci et Arendt, « s'intéresser à l'art d'une manière politique ». Autrement dit, arracher définitivement l'oeuvre à la barbarie du marché, aux diktats des algorithmes pour la rendre à sa sublime vocation, définie par le poète Saint-John Perse : « le luxe de l'inaccoutumance ». S. C./J.-P. B. [4e de couv.]Sujet - Nom commun: Politique culturelle 2000-

Item type | Current library | Collection | Shelving location | Call number | Status | Date due | Barcode | Item holds | |
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Prêt normal | Enssib | Papier | Pôle Métiers du livre et de la culture | 306 SOC r (Browse shelf(Opens below)) | Available | 8624961 |
Notes bibliogr.
Engagé dans la défense de l'exception culturelle française, l'auteur livre un plaidoyer pour la culture qui donne un sens profond à l'existence. Il dénonce les dogmes de la concurrence et de la performance managériale ainsi que le discours des souverainistes tendant à détruire la diversité. Electre 2021
C'est l'ouvrage d'un homme qui dédie sa vie à la défense du modèle culturel français. Si Serge Regourd diagnostique ici un effondrement de nos politiques culturelles, exposant avec lucidité et brillance les sources et les symptômes de cette pathologie, c'est pour nous inviter à procéder à un « réattelage » entre culture et politique. Sans quoi aucune sortie de crise ne sera possible. Cela, évidemment, ne veut pas dire renvoyer à une conception totalitaire de l'art, mais bien plutôt, à l'instar de Kant, Gramsci et Arendt, « s'intéresser à l'art d'une manière politique ». Autrement dit, arracher définitivement l'oeuvre à la barbarie du marché, aux diktats des algorithmes pour la rendre à sa sublime vocation, définie par le poète Saint-John Perse : « le luxe de l'inaccoutumance ». S. C./J.-P. B. [4e de couv.]
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