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Éditer et pirater : le commerce des livres en France et en Europe au seuil de la Révolution / Robert Darnton ; traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean-François Sené

LivresAuteur principal: Darnton, Robert, 1939-...., AuteurCo-auteur: Sené, Jean-François, 1946-...., TraducteurLangue: français ; de l'oeuvre originale, anglais ; de la table des matières, français ; de la page de titre, français.Éditeur : [Paris] : Gallimard, DL 2021Description : 1 volume (476 p.) : ill., carte ; 23 cmISBN: 978-2-07-284219-1; 978-0-19-514452-9.Collection : NRF essais, 0993-4685Est une traduction de : Pirating and publishing, the book trade in the age of enlightenmentRésumé :
L'histoire de l'industrie de l'édition dans laquelle l'auteur évoque le recours aux contrefaçons, notamment des libraires provinciaux face au monopole des libraires et imprimeurs parisiens. Il montre comment une alliance naturelle se développe entre les libraires français et les éditeurs étrangers. ­Electre 2021La 4e de couverture indique : "Comment expliquer le pouvoir du livre à l'époque des Lumières si on ignore le fonctionnement de l'industrie de l'édition ? Il importe de savoir que la moitié au moins des livres vendus en France entre 1750 et 1789 étaient piratés. Du fait des politiques centralisées de l'État, soucieux de surveillance, la Communauté des libraires et imprimeurs de Paris monopolisait les privilèges des livres et ruinait presque toute édition dans les provinces. En réaction, hors de la capitale, les libraires s'approvisionnaient de plus en plus auprès de maisons d'édition qui produisaient des livres français en des lieux stratégiques hors des frontières du royaume - dans ce que Robet Darnton appelle le « Croissant fertile » : d'Amsterdam à Bruxelles, par la Rhénanie, à travers la Suisse et en descendant vers Avignon, les éditeurs pirataient tout ce qui en France se vendait avec quelque succès. Grâce à une main-d'oeuvre et à un papier peu coûteux, les contrefaçons étaient moins chères que les oeuvres produites avec privilèges à Paris. En conséquence, une alliance naturelle se développa entre les libraires de province et les éditeurs étrangers qui razziaient le marché avec un esprit d'entreprise audacieux. Tel fut l'autre visage des Lumières : un capitalisme de butin."
Sujet - Nom commun: Littérature clandestine française 18e siècle | Littérature, Édition -- France 18e siècle | Livres, Industrie et commerce -- France 18e siècle | Livres, Industrie et commerce -- Europe 18e siècle Voir dans le SUDOC
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Prêt normal Enssib Papier Pôle Histoire du livre et des bibliothèques 002 LIV d (Browse shelf(Opens below)) Available 8624835
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Notes bibliogr. Index

L'histoire de l'industrie de l'édition dans laquelle l'auteur évoque le recours aux contrefaçons, notamment des libraires provinciaux face au monopole des libraires et imprimeurs parisiens. Il montre comment une alliance naturelle se développe entre les libraires français et les éditeurs étrangers. ­Electre 2021

La 4e de couverture indique : "Comment expliquer le pouvoir du livre à l'époque des Lumières si on ignore le fonctionnement de l'industrie de l'édition ? Il importe de savoir que la moitié au moins des livres vendus en France entre 1750 et 1789 étaient piratés. Du fait des politiques centralisées de l'État, soucieux de surveillance, la Communauté des libraires et imprimeurs de Paris monopolisait les privilèges des livres et ruinait presque toute édition dans les provinces. En réaction, hors de la capitale, les libraires s'approvisionnaient de plus en plus auprès de maisons d'édition qui produisaient des livres français en des lieux stratégiques hors des frontières du royaume - dans ce que Robet Darnton appelle le « Croissant fertile » : d'Amsterdam à Bruxelles, par la Rhénanie, à travers la Suisse et en descendant vers Avignon, les éditeurs pirataient tout ce qui en France se vendait avec quelque succès. Grâce à une main-d'oeuvre et à un papier peu coûteux, les contrefaçons étaient moins chères que les oeuvres produites avec privilèges à Paris. En conséquence, une alliance naturelle se développa entre les libraires de province et les éditeurs étrangers qui razziaient le marché avec un esprit d'entreprise audacieux. Tel fut l'autre visage des Lumières : un capitalisme de butin."

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Koha version 24.05

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